société, biodiversité, Raymond Dasmann, Thomas Lovejoy, BioDiversity, sommet de la terre, mondialisation, grandes découvertes, déforesté, homme, terre, nature, énergie alimentaire mondiale, Homo sapiens
On peut remarquer que le facteur humain et les sociétés qui en ont découlé, ont toujours eu une place centrale tout au long de l'Holocène et surtout au XXe siècle par son impact sur le monde qui l'entoure que ce soit sur la faune, la flore et plus encore.
Le rapport d'une société à une notion est une construction sociale influencée par la science et pouvant être stratégiquement et politiquement utilisé. Le rapport de l'Homme à la nature a fortement évolué durant l'humanité voyant apparaître ces dernières décennies une envie de protection et de conservation donnant lieu à la création d'un nouveau terme aujourd'hui symbole de la protection de la nature et du, la biodiversité.
[...] Mais ces différentes solutions passées à l'échelle locale et régionale ne suffisent pas à protéger voir retrouver la biodiversité planétaire, il faut alors mettre en place des solutions à l'échelle mondiale pour avoir un réel impact sur cette dernière d'où l'importance du rôle politique de la notion de biodiversité. Mais dans notre société, les différentes solutions à cette échelle se sont faites à travers un long processus à la fois sociétal et politique et par une mise à l'agenda complexe passant dans un premier temps par la tentative de mesure de la biodiversité et une période d'expérience individuel à plus ou moins grande échelle comme l'Ordonnance de Brunoy au XIVème siècle consistant en la première régulation forestière en français ou encore d'autres actions non coordonnées. [...]
[...] Puis dans un second temps, on a remarqué que les premiers rapports entre l'Homme et la Nature se faisait sur un pied d'égalité poussant alors les sociétés orientales a faire de même. Mais que la période des grandes découvertes des européens a engendrer une relative homogénéité de la vision de la Nature en créant un lien d'extériorité avec celle-ci d'abord par la religion puis par des découvertes scientifiques majeures tentant alors d'exploiter le plus possible la Nature tout en essayant de la rationalisé. [...]
[...] Ou encore le travail de Hicham-Stéphane qui a synthétisé quatre grandes positions majeures sur le rapport à la biodiversité dans notre société. Tout d'abord il décrit l'anthropocentrisme supposant que l'homme a une place privilégié par rapport au non-humain, puis le biocentrisme qui est l'antithèse de l'anthropocentrisme cherchant à décentraliser la place de l'homme en faisant l'effort d'étendre la valeur morale à toute forme de vie . Le troisième va plus loin, l'écocentrisme considère l'Homme comme faisant partie de la nature et les autres êtres vivants ont une valeur intrinsèque et par un égalitarisme bioéthique. [...]
[...] C'est aussi le cas dans le domaine des transports ce qui a fait basculer le monde dans une société mondialisée. Sachant qu'avec la construction de nombreux bateaux, de routes, de chemins de fer et de l'avancée dans l'aéronautique, le monde devint de plus en plus connecté et il fut possible d'aller d'un point A à un point B même à l'autre bout du monde, beaucoup plus facilement et bien plus rapidement qu'avant la guerre ce qui a engendré une forte augmentation des échanges mondiales et a été néfaste pour la planète à travers l'utilisation d'énergie fossile polluant. [...]
[...] Or, d'un point de vu spatio-temporelle, l'Humanité a connu différentes sociétés qui avait un rapport à la nature totalement différente de la nôtre qui fut bouleversée par l'émergence des science de l'environnement utilisant et plaçant le terme de ‘'biodiversité'' comme symbole de la crise du vivant et le besoin de mettre en place une nouvelle éthique de la nature . Les premières perceptions de la Nature par l'Homme se sont faites dès la préhistoire jusqu'au début des monothéistes. L'homme voyait alors la Nature comme le cadre géographique évident dans lequel les Hommes très peu nombreux survivaient et évoluaient. L'Homme à cette époque avait le sentiment de faire parti de la Nature et la sacralisait à différentes échelles comme les différents rites et coutumes montrant leur respect pour celle-ci car conscient de leur dépendance à elle. [...]
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