Objectifs de l'ASEAN, réussites et limites, organisation régionale, Asie du Sud-Est, communisme, Guerre froide, Konfrontasi, Khmers rouges, Traité d'Amitié et de Coopération, principe de non-ingérence, Chine, Mao Zedong
L'ASEAN voit le jour en 1967 pour parer la menace communiste, c'est un outil renforçant les pouvoirs nationalistes en place. En effet, dans un contexte de Guerre froide, ces pays d'Asie du Sud-Est se trouvent entre les deux blocs (communistes contre capitalistes) et peinent à s'imposer. De plus, la Chine voisine de Mao est une réelle menace, car elle soutient des milices communistes voulant renverser les pouvoirs nationalistes en place.
[...] L'ASEAN présente des succès et des limites dans son fonctionnement Idée 1 : L'ASEAN a réussi à apporter une réponse diplomatique ferme pendant la guerre froide qui a porté ses fruits. En effet, lors du troisième conflit indochinois de 1979 où le Vietnam renverse le régime répressif des Khmers rouges du Cambodge. Suite à cela le Vietnam occupe son voisin et y place leurs hommes au pouvoir tel que Heng Samrin. Au nom du principe de non-ingérence et de la non-utilisation de la violence, l'ASEAN fait pression sur le Vietnam, notamment à travers l'ONU pour obliger le pays à retirer ses troupes du Cambodge, ce qui fonctionne en 1989. [...]
[...] En quoi les objectifs de l'ASEAN (Association des Nations d'Asie du Sud- Est) nous montrent-ils les réussites et limites de l'organisation régionale d'Asie du Sud-Est ? L'ASEAN entre contexte de création et objectifs Idée 1 : l'ASEAN voit le jour en 1967 pour parer la menace communiste, c'est un outil renforçant les pouvoirs nationalistes en place. En effet, dans un contexte de guerre froide, ces pays d'Asie du Sud-Est se trouvent entre les deux blocs (communistes contre capitalistes) et peinent à s'imposer. [...]
[...] Aux Philippines se trouvent des groupes armés indépendantistes qui perpétuent des actes terroristes depuis 1969 comme le Front Moro de libération nationale. Idée 3 : L'un des principes clés de l'organisation empêche la résolution de questions majeures au sein de l'organisation : c'est le principe de non- ingérence. Nous pouvons parler de « l'ASEAN way » : un empêchement majeur de traiter des problèmes de fond auxquels la région fait face qui réduirait la discussion à une efficacité limitée, car ici l'intérêt national prime sur l'intérêt de la communauté. [...]
[...] Idée 4 : L'association de nations qu'est l'ASEAN se targue de reposer sur un contre-modèle des organisations supranationales. Il s'agit des trois principes clés de l'organisation, c'est-à-dire : une prise de décision qui n'est jamais à l'unanimité, mais par consensus ; un refus d'aborder les questions de politique intérieure des États membres, et une flexibilité permise par un secrétariat doté de peu de moyens. Ces principes sont inscrits dans son Traité d'Amitié et de Coopération, signé et entré en vigueur à Bali en 1976. [...]
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