Frontières, systèmes politiques, politique identitaire, grande puissance, Corée du Nord, extension coloniale, conférence de Berlin, État, territoires internationaux, géopolitique
La notion de frontière se définit comme une ligne de séparation entre territoires étatiques ou internationaux et peut être l'objet de différentes fonctions selon les époques, mais également des lieux. C'est une construction politique identitaire faisant l'objet de nombreux conflits, elles sont donc tracées dans un contexte bien précis, mais certaines ne sont jamais durables. Nous allons nous demander quels sont les finalités et les usages des frontières politiques.
[...] Enfin les frontières permettent de séparer deux systèmes politiques. Prenons la frontière intercoréenne, il faut savoir que l'origine de cette dernière est issue du conflit qui a opposé la Corée du Nord soutenue par l'URSS, mais aussi la Corée du Sud aidée par les États-Unis entre 1950 et 1953. Un armistice a été signé en 1953 à Panmunjeon qui fixe la frontière sur le 38[ème] parallèle, en revanche aucun traité de paix n'a été encore signé entre les deux puissances, ce qui relève parfois de fortes tensions au niveau régional, continentales, ou même mondiales notamment maritimes se trouvant en Mer Jaune et qui laisse bon nombre d'interrogations notamment sur le sujet de la frontière. [...]
[...] L'Europe souhaite contrôler la totalité de L'Afrique. Enfin, le Conférence débouche sur des principes qui vont encadrer leurs conquêtes, c'est-à-dire affirmer leurs autorités sur le territoire et les populations, mais aussi d'avertir l'ensemble des puissances de cette prise de contrôle. Par ailleurs, nous allons voir que les frontières furent tracées rapidement par la colonisation européenne. À la suite de cette conférence, les frontières africaines sont tracées rapidement par les Européens sans qu'ils aient des connaissances du terrain ainsi que de la population, elles vont donc se baser sur des supports comme les fleuves, les villages ainsi que des cartes à partir d'expéditions d'explorateurs. [...]
[...] C'est aussi un lieu avec une menace nucléaire (premier essai nucléaire en 2007), importante qui accentue les très fortes tensions qui surgissent actuellement entre ces deux puissances. En guise de conclusion, nous avons donc montré qu'une frontière permet de protéger un territoire, mais aussi de se le partager et enfin de séparer deux systèmes politiques adverses. La notion de frontière a plusieurs significations, elle peut être ouverte, fermée, contrôlée. Aussi, elle révèle les relations entre les États concernés et génère des territoires frontaliers très différents. Un jour Serges Sur a dit : « il n'y a pas de frontières sans États ». [...]
[...] Il a aussi un rôle qui vise à contrôler les flux de population. De nombreux échanges ont lieu comme les points de passages qui servent à faire payer la douane, mais aussi l'archéologie. En revanche, il ne permet pas d'empêcher la romanisation (produits, mode de vie) des Germaniques C'est donc une frontière qui n'est ni fermée ni continue ni naturelle ni évolutive. Elle disparaitra d'ailleurs au IIIème siècle qui déclenchera la chute de l'Empire romain. Les frontières servent donc à nous protéger, mais aussi à partager et délimiter des territoires. [...]
[...] Quels sont les finalités et les usages des frontières politiques ? Tracer une frontière : une approche géopolitique Pour le géographe Michel Foucher, les frontières sont « du temps inscrit dans l'espace ». La notion de frontière se définit comme une ligne de séparation entre territoires étatiques ou internationaux et peut être l'objet de différentes fonctions selon les époques, mais également des lieux. C'est une construction politique identitaire faisant l'objet de nombreux conflits, elles sont donc tracées dans un contexte bien précis, mais certaines ne sont jamais durables. [...]
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