Le Japon est une monarchie constitutionnelle dotée d'un parlement à deux chambres, la Diet, fondée sur le modèle du système parlementaire anglais. Le Cabinet, dirigé par le premier ministre du parti majoritaire, détient les pouvoirs exécutifs. De la Seconde guerre mondiale jusqu'en 1994, les premiers ministres étaient tous issus du parti libéral. Mais il n'obtint pas la majorité cette année-là et il fallut former un gouvernement de coalition pour la toute première fois. Pas la dernière cependant : pas moins de quatre gouvernement de coalition devaient se succéder dans la même année. Le dernier était dirigé par le socialiste Tomiichi Murayama. En janvier 1996, Ryutaro Hashimoto du parti libéral devint à son tour premier ministre. Aux élections législatives d'octobre 1996 le parti libéral revint en force. Keizo Obuchi dirigea le pays jusqu'à sa mort en 2000. Le parti libéral dut alors constituer un gouvernement de coalition avec les conservateurs et un parti d'appoint aux valeurs fondées sur la « propreté politique » ! Yoshiro Mori devint le chef du parti et du coup le nouveau premier ministre. Le parti libéral n'avait à l'évidence plus l'influence qui avait été la sienne dans les années 1980 et 1990. Son pouvoir était alors sans réserve sur les électeurs comme sur les grands groupes industriels. En 2001, alors que la crise fait rage, le sémillant Junichiro Koizumi, nouveau premier ministre, donne à son parti libéral une image nouvelle, plus moderne, plus progressive surtout. C'est le début d'une tendance à l'américanisation politique du Japon, avec une tendance vers une bipolarisation démocratique. Junichiro Koizumi réveilla le Japon et lui permit de sortir d'une crise qui lui fut sans doute bénéfique malgré les difficultés. Quand il finit par céder sa place, il avait remis le pays sur ses rails, relancé la faible économie intérieure et surtout redonné confiance en eux aux Japonais, désormais convaincus qu'ils ont leur carte à jouer dans la globalisation en marche.
[...] L'étiquette est la même dans un sanctuaire ou un temple. On commence par se laver les mains à l'entrée du temple, ou une source d'eau claire coule dans une vasque. On utilise pour cela de petits récipients disposés sur place. On monte les quelques marches qui mènent à la salle de prières, on jette quelques pièces dans le caisson en bois ou en métal prévu à cet effet, puis on secoue la cloche qui pend du plafond afin d'alerter les esprits. [...]
[...] Pour une femme d'affaires, il est conseillé de porter des tailleurs classiques ou des robes et des vestes dans les tons de noir, de marron, de gris, de vert ou de bleu. Dans certaines occasions, les tailleurs avec pantalons sont acceptables. Le maquillage, bien sûr, doit être discret. Pensez à amener des vêtements pour les loisirs, le golf ou le jogging. Comme beaucoup de restaurants japonais exigent que vous quittiez vos chaussures à l'entrée, laissez vos chaussures à lacets chez vous et prenez des chaussures faciles à quitter et à remettre, de type mocassin. [...]
[...] Ecoles et maisons sont alors décorées de bambous auxquels on accroche des poèmes et des vœux, des guirlandes de papier et de l'origami. Les galeries marchandes et les centres commerciaux font en général de même. On commémore l'histoire tout à fait sentimentale de deux étoiles qui, comme le veut la légende, ne se rencontrent qu'une fois par an dans la Voie Lactée. Obon Le festival des morts a lieu à la mi-août. Les âmes des morts rendent alors visite aux vivants. [...]
[...] Les prêtres shintô offrent des bénédictions aux nouveaux nés et officient lors des cérémonies de mariage. Des chaînes de paille agrémentées de papier blanc découpé (shimenawa) sont souvent accrochées au-dessus des portes, ou sur des arbres ou des rochers censés renfermer des esprits. On trouve de petits sanctuaires un peu partout, des niches situées entre les grands buildings tokyoïtes au sommet des collines en rase campagne. Certaines maisons disposent toujours d'un kamidana, ou rayon de dieu près du toit. Temples bouddhistes Le Japon comprend de nombreuses sectes bouddhistes, dont le Zen, qui est devenu très populaire en Occident. [...]
[...] Quand il finit par céder sa place, il avait remis le pays sur ses rails, relancé la faible économie intérieure et surtout redonné confiance en eux aux Japonais, désormais convaincus qu'ils ont leur carte à jouer dans la globalisation en marche. Visiter un temple ou un sanctuaire Le shintoïsme, religion indigène, et le bouddhisme constituent les deux religions dominantes du Japon. Les chrétiens représentent moins d'un million d'âmes. Toutefois la plupart des Japonais ne sont pas religieux dans le sens occidental d'une appartenance à telle ou telle secte ou d'un suivi régulier des services. [...]
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