Malgré la crise financière de 1997, l'Asie orientale est en passe de devenir un pôle majeur de l'économie mondiale.
Riche de sa diversité culturelle, de son poids démographique et du dynamisme de ses activités économiques, l'Asie orientale trouve son unité dans l'exemple que constitue pour elle le modèle japonais et dans son intégration au processus de mondialisation libérale.
Quelles sont les bases démographiques de la puissance de l'AO ?
Quelles sont les manifestations de son dynamisme économique ?
Quelle est la place de la mondialisation dans la réussite de cette région du monde ? (...)
[...] - Depuis quelques années, à l'image de ce qui se passe dans les pays les plus développés, l'économie s'oriente vers des activités à forte valeur ajoutée (électronique, Taiwan premier producteur mondial de composants, informatique, Corée du Sud plus grand nombre d'internaute en regard de la population, aéronautique, biotechnologies). Cependant, l'industrie traditionnelle reste un bastion important de l'économie de ces pays (Corée du Sud, premier constructeur naval, deuxième producteur d'acier). Une situation de dépendance qui persiste - Depuis une dizaine d'années les dragons sont victimes de leur réussite. L'élévation du niveau de vie et des salaires a diminué la compétitivité. [...]
[...] - En AO, les densités de population sont généralement très fortes. Cependant, si la Chine affiche une densité moyenne plus faible que celle de ses voisins (133 hab/km2 la Chine utile (partie orientale du pays de la population sur un tiers du territoire) affiche une densité trois fois supérieure à la moyenne. - Tous les pays de la région sont sortis de la transition démographique (Chine, taux de fécondité : en dessous du seuil de renouvellement, inférieur à celui des EU). [...]
[...] Avec HongKong et le Luxembourg, il s'agit là des trois économies les plus extraverties du monde). Si l'on ajoute l'aéroport modèle de Changi, l'île devient un véritable carrefour entre Orient et Occident et un passage obligé pour nombre de pays asiatiques des exportations sont en fait des réexportations). Enfin, ces exportations sont surtout composées de produits électroniques ou de hautes technologies des exportations de produits manufacturés) et de produits pétrochimiques. Cependant, de plus en plus Singapour doit compter avec la concurrence des ports chinois et malaisiens. [...]
[...] Cependant, ce degré de dépendance est variable selon les pays (en effet, à Singapour, les exportations représentent le triple du PIB, contre en Chine et seulement au Japon). - Enfin, le dynamisme de la région favorise l'émergence d'un gigantesque marché de consommation, d'où la proposition chinoise de créer à terme une vaste zone de libre-échange (intégrant l'AO et l'Asie du Sud-est, soit un marché commun de plus de deux milliards de consommateurs). P2 : UNE ASIE MULTIPOLAIRE Le Japon : un modèle en sursis ? [...]
[...] Ils doivent donc adopter de nouvelles stratégies productives. Enfin, dépourvus de ressources énergétiques et de matières premières, les dragons restent dépendants de la conjoncture internationale (coût du pétrole, pex) et des investissements étrangers. Enfin, tensions sociales et politiques, problèmes environnementaux constituent des freins au dynamisme de ces Etats. III- Singapour : de l'avantage de position aux hautes technologies (Quel modèle de développement pour cette cité-Etat Une économie tournée vers le monde - A l'extrême sud de la péninsule malaise, Singapour se situe au débouché du détroit de Malacca. [...]
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