Printemps Arabe, Etat islamique, Boko Haram, Président Bush, Grand Moyen-Orient, Bachar el Assad, Hachémites, Arabie Saoudite
Inexorablement le vent de liberté généré par la doctrine Bush de fin de mandat s'étend au Moyen-Orient et en Afrique. Au Maghreb le chaos libyen fait place nette à une puissance djihadiste qui se répand et devrait faire sa jonction avec l'Afrique noire : récemment l'Etat islamique, acceptant l'allégeance souhaitée par le chef de Boko Haram demandait aux musulmans de partir en Afrique de l'Ouest pour y aider "leurs frères combattants".
[...] Le premier écrit : Cette guerre doit être celle des Arabes sunnites affirmant vouloir éviter qu'Assad et ses alliés ne profitent de la situation, déclarant aussi souhaiter aider l'opposition syrienne modérée à attaquer le régime via la Jordanie Et le second journal d'affirmer qu'il faut agir avant que Daesh ne s'en prenne directement aux citoyens jordaniens et saoudiens Le risque n'en est pas moins réel. À travers son objectif, la Jordanie pourrait elle-même, se mettre danger. Le roi Abdallah, descendant d'une dynastie autrefois dépositaire des lieux saints de l'Islam, entend se placer en position de force. Et ranime par là une vieille rivalité entre la famille des Saoud et celle des Hachim. [...]
[...] Printemps Arabe : à qui le tour ? Inexorablement le vent de liberté généré par la doctrine Bush de fin de mandat s'étend au Moyen-Orient et en Afrique. Au Maghreb le chaos libyen fait place nette à une puissance jihadiste qui se répand et devrait faire sa jonction avec l'Afrique noire : récemment l'État Islamique, acceptant l'allégeance souhaitée par le chef de Boko Haram demandait aux musulmans de partir en Afrique de l'Ouest pour y aider leurs frères combattants Le printemps arabe nous a enseigné qu'aucun régime arabo-musulman ne se trouve désormais à l'abri. [...]
[...] dont l'Arabie Saoudite. En regard des enjeux régionaux, un Président américain pourrait un jour être poussé à déclarer le Royaume saoudien incompatible avec la donne du moment. Ce serait par exemple le cas si les USA décidaient d'opter pour une alliance avec le Croissant chiite en expansion depuis 30 ans. Si cette hypothèse s'avérait exacte, il serait à prévoir que le destin des deux dynasties concurrentes se trouverait à nouveau en confrontation, vers l'émergence d'un contexte inédit au Moyen-Orient. Voilà comment l'actualité en Afrique et au Moyen-Orient se développe parallèlement. [...]
[...] La stratégie arabe de chaque Administration américaine se caractérise traditionnellement par sa doctrine propre. Celle du Président Bush s'est transformée à l'issue de son premier mandat En 2004, dans son discours sur l'État de l'Union au Congrès, il énonçait son projet de réaménagement du Grand Moyen-Orient (situé entre le Pakistan et la Mauritanie) via des changements démocratiques à opérer. Sorte d'« hégémonie paternaliste permettant de remplacer les structures politiques autoritaires de la région arabe. Cette volonté fut transmise à son remplaçant Obama, qui se déclarait d'emblée opposé désormais à toute intervention directe de l'armée US à l'étranger. [...]
[...] C'est pourquoi la famille régnante des Saoud, actuelle détentrice des lieux saints, a tout à perdre d'un contexte dans lequel la dynastie hachémite, se prévalant d'un désormais possible mandat sur la Syrie, se verrait investie d'une autorité régionale. Autre paramètre à tenir en compte, les choix stratégiques des USA. On sait que l'alliance autrefois scellée par le Royaume wahhabite d'abord avec la Grande-Bretagne puis avec les USA, repose sur le fameux accord pétrole contre sécurité Un contexte pourrait toujours remplacer l'autre en fonction de la donne. Par ailleurs l'Occident a toujours affiché une volonté constante de régler les dossiers embarrassants. [...]
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