Fournisseurs privés, partenariats, distribution, corruption, bien être
La plupart des pays pauvres n'atteignent pas un niveau de développement suffisant pour que la majorité de la population puisse bénéficier de l'eau potable.
Seuls 3% des pauvres dans les PED se procurent l'eau à travers des fournisseurs privés.
L'implication du privé est très limitée et le problème, c'est que d'après certaines estimations, 180 milliards de dollars sont nécessaires pour rendre l'eau potable accessible à tout le monde.
Les opposants à la privatisation définie comme privatisation toute forme d'entrepreneuriat dans le secteur de l'eau. En réalité, très peu de systèmes sont complément privatisés.
Le plus souvent, ce sont des partenariats publics/privés.
[...] Des changements de ce type ont généralement été remarqués dans des pays se développant rapidement mais le Guinée était au contraire un pays très pauvre. Tout démarre à la fin des années 80 où la situation est critique dans la capitale Conakry. La population augmentait et les distributeurs publics ne pouvaient pas répondre aux besoins de celle-ci. En plus, des maladies dues telles que le choléra à l'eau se développaient. L'Entreprise nationale de distribution de l'eau guinéenne n'était pas dirigée efficacement. Les employés étaient trop nombreux. [...]
[...] Dans les 19 autres provinces, la distribution de l'eau était restée entre les mains du public. L'appel d'offre dans les trois premières villes a été effectué sans transparence, ce qui a naturellement conduit à la corruption. Les contrats n'étaient pas clairs. Cependant, les entreprises ont investi de larges sommes d'argent pour améliorer l'état du réseau. Suite à cette mise en place, le gouvernement cambodgien a mené une enquête pour savoir si la privatisation était ou non une bonne chose. En comparant l'offre de l'eau dans les quatre villes avec le reste, l'Etat s'est rendu compte que la distribution était meilleure dans les villes privatisées. [...]
[...] Mais le plus important reste que la majorité de Guinéens qui n'avaient pas accès à l'eau potable ont vu leur quotidien s'améliorer. Il ne faut pas tout le temps rejeter la privatisation. Même si elle a été mise à mal dans plusieurs pays, ces deux exemples montrent qu'elle peut contribuer à l'amélioration du réseau si des conditions essentielles sont réunies. Bibliographie : SEGERFELDT F. (2005), Water for sale, How Business and the Market Can Resolve the World's Water Crisis, Cato Institute TREMOLET S. (2006), Un point sur les privatisations de l'eau en Afrique Annales des Mines, Avril, pp. [...]
[...] La situation était alors plus dramatique qu'au Cambodge. Alors, en 1989, un partenariat public privé est crée sous l'égide de la Banque Mondiale. Le public devait s'occuper du planning, de la gestion en étant propriétaire de l'infrastructure, le privé devant collecter les paiements. Une amélioration notable a été remarquée avec une diminution des retards et des coûts réduits sur des projets de construction. Le réseau a été élargit à plusieurs villes et le nombre de connexion a explosé. La proportion d'urbains avec de l'eau potable a triplé et la production d'eau de Conakry a ainsi doublé. [...]
[...] Les opposants à la privatisation définie comme privatisation toute forme d'entrepreneuriat dans le secteur de l'eau. En réalité, très peu de systèmes sont complément privatisés. Le plus souvent, ce sont des partenariats publics/privés. L'entrée du privé dans ce secteur est souvent associée à l'échec mais deux cas notables ont particulièrement fonctionné. Au Cambodge, la privatisation a déjà été essayée. Dans trois provinces, une entreprise privée avait été autorisée à distribuer l'eau pendant trois ans. Dans une quatrième province où il n'y avait rien, une entreprise privée a eu la permission de construire un réseau permettant de desservir les villes qui ne l'étaient pas auparavant. [...]
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