Aujourd'hui : 730 millions d'habitants en Europe, soit 12% de la population mondiale.
En 1900 : 400 millions d'habitants, soit 25% de la population mondiale.
L'Europe occidentale reste encore un grand foyer de peuplement atteint par le déclin démographique et le vieillissement de la population. Cette évolution conditionne la situation économique et sociale présente et future de l'Union (...)
[...] Les Européens : peuplement et population Aujourd'hui : 730 millions d'habitants en Europe, soit 12% de la population mondiale. En 1900 : 400 millions d'habitants, soit 25% de la population mondiale. L'Europe occidentale reste encore un grand foyer de peuplement atteint par le déclin démographique et le vieillissement de la population. Cette évolution conditionne la situation économique et sociale présente et future de l'Union. Quelles sont les dynamiques démographiques ? Le peuplement européen est très ancien. Sa progression relativement rapide à travers le temps explique que l'Europe est le continent le plus uniformément peuplé. [...]
[...] Quant aux autres parties de l'est et du sud-est, leur ruralité longtemps prédominante, leur mortalité longtemps relativement forte expliquent que, malgré un taux de natalité qui est resté très élevé jusque vers 1950, ils soient seulement très médiocrement peuplés (Bulgarie 80, Grèce 78, Pologne 123, Roumanie 98, ex- Yougoslavie 92 ; la Tchécoslovaquie - occidentalisée à l'ouest et orientale en Slovaquie - compte 123 hab./km2) Les facteurs explicatifs - ancienneté de peuplement : Les premières traces de peuplement humain sur le continent eurasiatique ont été découvertes en Géorgie. Elles datent de près de deux millions d'années. Les fossiles présentent des caractères proches de celles des espèces africaines d'hominidés, ce qui renforce l'hypothèse d'un peuplement venant d'Afrique, tout en situant le vaste ensemble eurasiatique dans une continuité entre Ancien et Nouveau Monde. Dès l'époque historique, les Européens ont été relativement nombreux. [...]
[...] À ce type se rattachent l'Italie, la péninsule Ibérique, les États du sud- est et de l'est de l'Europe, avec des nuances. - Les types aberrants : c'est celui de la France, où la natalité a baissé plus précocement que dans aucun autre pays du monde, et où la mortalité a reculé lentement (l'accroissement naturel a donc été limité). Quant à l'Irlande, si la natalité s'est maintenue à un niveau relativement satisfaisant, la mortalité a modérément reculé, et surtout l'émigration a effectué de nombreuses ponctions, si bien que, sur la superficie de l'Eire actuelle, on comptait habitants en 1841 et qu'il n'y en a plus que Actuellement, le grand développement démographique de l'Europe a cessé. [...]
[...] - Les zones peu peuplées sont de vastes espaces naturels et agricoles, soit modernisés, soit traditionnels et en crise. - Les régions les plus denses correspondent à deux ensembles distincts. D'une part les littoraux, les grands axes de circulation et les grandes régions industrialo-urbaines (bassin de Londres, littoral de la mer du Nord, Allemagne moyenne et rhénane D'autre part, certaines régions agricoles du fait de leur développement initial intensif en main d'œuvre, aujourd'hui très dynamique (plaine du Pô) La montée progressive de la population a eu une double conséquence : elle a fait de l'Europe le continent le plus uniformément peuplé du monde ; elle lui a donné les plus fortes densités de toutes les terres habitées. [...]
[...] Mais partout, les effets seront nombreux, touchant des domaines tels que l'économie au sens large, la protection sociale, ou le terrain sur lequel se déroule le dialogue entre les partenaires sociaux. [...]
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