Dissertation de géographie (sujet proposé en classe préparatoire ECS section scientifique) sur la population mexicaine : "Unie sans être homogène, la population mexicaine". La population mexicaine connaît un fort accroissement, mais n'est-il pas ralenti ? Ne présente-elle pas d'importants flux migratoires dus à l'attractivité des Etats-Unis ?
[...] La population mexicaine est-elle homogène ? L'abandon de la politique nataliste est-il la seule raison du ralentissement du démographique que connaît aujourd'hui le Mexique ? I. Un accroissement démographique intense mais désormais ralenti 1. le Mexique a connu une explosion démographique * Contrairement aux au Brésil et aux États-Unis, le Mexique du XIXe siècle ne fut pas un grand pays d'accueil. Une population estimée à 7 millions d'habitants au début du XIXe siècle, puis le premier recensement officiel effectué en 1895 registre un peu plus de 12 millions et demi d'habitants. [...]
[...] En effet, le Mexique insiste une protection sociale. L'éducation était autres grandes priorités du régime. Au registre des succès ennemis, dont il faut surtout inscrire le progrès rapide du niveau global de scolarisation. L'essor de l'enseignement supérieur fut fortement soutenu à partir des années 1930. Malgré ces progrès, le système éducatif mexicain rencontre d'importantes difficultés, tandis que l'UNAM est en crise. L'enseignement supérieur a souffert l'incertain engorgement. Les difficultés de l'UNAM à répondre à l'attente de cursus professionnalisant et l'élitisme relatif des instituts polytechniques sont devenus des questions majeures de l'enseignement supérieur. [...]
[...] Le Mexique rentre ainsi dans la dernière étape de sa transition démographique. Le Mexique devrait avoir fini sa transition démographique avant la fin des années 2020, pour atteindre environ 130 millions d'habitants avec un rétrécissement relatif de la base de sa pyramide démographique, c'est-à-dire un gonflement de la proportion d'actifs et donc le Mexique devrait bénéficier d'un nouvel équilibre propice à la croissance économique. Ainsi en l'espace de quarante ans, bien que le Mexique ait vu sa population multipliée par trois, ses plus grandes difficultés démographiques semblent révolues. [...]
[...] La croissance fut donc essentiellement interne. Néanmoins le Mexique a connu une immigration, bien qu'elle fût restreinte; est exemplaire le cas des barcelonnettes, venu des Alpes provençales et qui fondèrent au Mexique l'une des communautés les plus dynamiques d'immigrants, s'installant dans la région de Veracruz et se trouvant rapidement à la tête de puissantes industries textiles et de grands magasins. Remarquons au début du XXe siècle la révolution a freiné le dîner mise ne démographique mexicaine ou ne veulent les pertes humaines à 1 million d'habitants. [...]
[...] La mécanisation croissante de l'agriculture américaine a rendu caduque cette politique, abandonnée par la loi migratoire de 1965 défavorable au Mexique, et les lois Simpson-Rodino de 1986 et Kennedy-Simpson de 1990 ont à nouveau modifié les normes d'octroi des visas en élargissant le nombre d'entrées la question de l'immigration clandestine reste irrésolue * depuis les années 1940, la pression migratoire clandestine ne cesse d'augmenter : renforcement du contrôle de la frontière. * les politiques migratoires n'ont pas trouvé de solution. en 1986, la loi Simpson-Rodino a aggravé la pénalisation à l'encontre des employeurs d'indocumentados. III. Une population indienne toujours marginalisée 1. depuis la conquista les indiens n'ont jamais été véritablement intégrés L'identité des populations indiennes restent très fortes. Les politiques publiques sont passées de l'oppression coloniale au principe post révolutionnaire d'une mexicanisations de l'Indien. Déplaisait 1930, les politiques à l'égard des indiens se sont appuyés sur l'institut national indigéniste. [...]
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