Le problème des banlieues est en grande partie lié à cette dépendance vis-à-vis de la ville centre.
Les banlieues sont marquées par un sous-équipement notamment des quartiers pavillonnaires et des grands ensembles.
Elles sont marquées également par une fréquente insuffisance de la desserte en transport, notamment des transports en commun.
Enfin, le tissu urbain dans les banlieues est caractérisé par son caractère hétéroclite : faubourgs industriels, banlieues industrielles, lotissements pavillonnaires, grands ensembles, ville nouvelle, étalements périurbains et finalement rurbanisation.
Ce travail s'appuie sur les travaux de P. Merlin, spécialiste reconnu de l'aménagement en France (...)
[...] Au nombre de 44 au début ces zones franches urbaines, en raison de leur succès, ont été reconduites en 2002 et elles sont au nombre d'une centaine actuellement. En 2000 on vote la loi SRU, Solidarité et Renouvellement Urbain. Enfin en 2003 le ministre Jean-Louis Borloo lance un programme national de rénovation urbaine (PNRU). Les objectifs de la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine sont généraux : il s'agit de faciliter la mixité sociale ainsi que le développement durable. Ce programme national de rénovation urbaine, ce plan Borloo, marque en fait un retour à une préoccupation essentiellement physique. [...]
[...] Le problème des banlieues est en grande partie liée à cette dépendance vis- à-vis de la ville centre. Les banlieues sont marquées par un sous-équipement notamment des quartiers pavillonnaires et des grands ensembles. Elles sont marquées également par une fréquente insuffisance de la desserte en transport, notamment des transports en commun. Enfin, le tissu urbain dans les banlieues est caractérisé par son caractère hétéroclite : faubourgs industriels, banlieues industrielles, lotissements pavillonnaires, grands ensembles, ville nouvelle, étalements périurbains et finalement rurbanisation. [...]
[...] La plupart des mesures d'urgence de ce plan portent sur la démolition de logements, la rénovation et la construction de nouveaux logements pour les remplacer. Initialement les crédits alloués sont importants mais au fil des années les ambitions ont été revues à la baisse. Actuellement, au milieu des années 2000, ce sont à peu près 530 sites qui sont concernés. On peut reprocher à ce plan d'urgence sa vision strictement focalisée sur le bâti et sans que les attentes des populations concernées aient été véritablement prises en compte. [...]
[...] Merlin, spécialiste reconnu de l'aménagement en France. La naissance et l'évolution des grands ensembles La création des grands ensembles est liée à la crise du logement consécutif à la seconde guerre mondiale. Les gouvernements développèrent les habitats à loyer modéré (HLM). Puis en 1958 on créa les zones à urbaniser par priorité (ZUP). Les ZUP avaient comme motivation principale d'éviter une spéculation foncière. Cette politique des ZUP a constitué une politique d'acquisitions foncières, de viabilisation et de desserte dans des périmètres définis. [...]
[...] Il s'agit avant tout de créer des emplois. C'est à cette époque que différents contrats d'insertion professionnelle sont développés : les travaux d'utilité collective les contrats emplois solidarité et les emplois consolidés. C'est également à l'époque qu'on lance les emplois ville et les emplois jeunes destinés à permettre une insertion des jeunes de ces quartiers en difficulté. Le pacte de relance de la ville (créé en 1996) comportait un zonage du territoire en zone prioritaire pour la création d'emplois. On utilise les zones créées par la loi Pasqua de 1995 : - les zones urbaines sensibles (ZUS) qui portent sur des quartiers dégradés et en manque d'emplois (il y en a 720 en 2005). [...]
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