Europe, Terre, peuplement, démographie, population, espérance de vie, population mondiale, émigration
De l'Antiquité jusqu'au 18e siècle, la croissance de la population mondiale est lente malgré quelques phases d'accélération que montrent les 13e et 16e siècles en Europe. En dépit d'une forte natalité, la surmortalité empêche toute augmentation rapide.
À partir du 19e siècle, et particulièrement en Europe, l'espérance de vie augmente, alors que la natalité reste élevée. Cela entraîne une très forte croissance de la population. Cette situation nouvelle provoque de nouveaux flux migratoires, en particulier vers les États-Unis. Ces migrations modifient en partie la carte de la répartition mondiale.
[...] - D'autre part les progrès de l'agriculture font quasiment disparaître les famines. Ainsi les populations les moins touchées par les guerres connaissent une amélioration générale de leur condition de vie. Alors que la mortalité diminue, la natalité se maintient à un niveau élevé et l'accroissement naturel augmente. Cette explosion démographique du XIX siècle est la première phase d'une évolution Générale qui est appelée explosion démographique C. Permanence et imitation de la population Graphique illustrant l'explosion démographique Dans l'Antiquité, la population se concentre autour de la Méditerranée, au Moyen-Orient, en Inde et en Chine du nord. [...]
[...] Apparut dans l'Antiquité les villes européennes prennent un nouvel essor entre le 11e et le 13e siècle. Cette urbanisation s'amplifie avec la révolution industrielle et l'exode rural. Les populations rurales quittent les campagnes et la misère, attirées par les perspectives de travail dans les villes. Alors que l'Asie demeure rurale, les pays européens et les États-Unis connaissent un spectaculaire développement du monde urbain. Des villes nouvelles (Los Angeles, Chicago ) se créent aux États-Unis tandis qu'en Europe, les villes anciennes voient leurs populations croître. II. Les migrations du XIX siècle A. [...]
[...] Les familles sont nombreuses, mais 1 enfant sur 3 meurt avant 5 ans et ainsi l'espérance de vie est courte de 30 ans) et la population jeûne. La mort est donc très présente d'autant plus que des crises de mortalité reviennent régulièrement avec les guerres (guerres de cent ans entre la France et l'Angleterre), les épidémies (la grande peste en Europe en 1347), les famines, les trois étant souvent associées. Illustration de la peste. Les chroniques de Gilles Li Muisis (1272-1352), Abbé Saint-Martin de Tournai. B. [...]
[...] La pauvreté des populations rurales et la crise économique de la fin du siècle (grande dépression des années 1870-1890). B. Une émigration massive hors d'Europe Entre 1820 et millions d'Européens arrivent aux États-Unis et 10 millions en Amérique latine. Aux États-Unis la migration est importante entre 1900 et 1914 million d'entrées par an). Après la Première Guerre mondiale, elle se ralentit en raison de la mise en place de la politique migratoire plus restrictive (loi de 1920 et 1924). Ces pays comme l'Angleterre, ou la France qui disposent de colonies ont encouragé les mouvements migratoires vers ces nouveaux territoires qu'il faut peupler. [...]
[...] Elle se manifeste parfois par des émeutes. On retrouve le même phénomène en France où la cohabitation n'est pas toujours facile, en particulier durant les périodes de chômage. Xénophobie et inquiétude sociale entraînent des violences envers les étrangers comme ce fut le cas dans le Midi à Aigues- Mortes en 1893. Malgré ces difficultés, les migrants sont regroupés en quartier par nationalité par exemple les Italiens à New York dans un endroit portant le nom de Little-Italy. Ces mêmes migrants vont progressivement s'intégrer dans la société au fur et à mesure que leur niveau de vie s'améliore même s'ils conservent le plus souvent une forte particularité nationale. [...]
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