La géographie est l'étude et la description de la Terre, ses réalités physiques et humaines. Une image est une représentation de quelqu'un ou de quelque chose par différents moyens graphiques : gravures, dessins, peintures, photos...
Il n'y a donc pas une mais des images, de toutes sortes et donc avec des utilités différentes. Se pose alors le problème de l'étude scientifique et aussi de l'exposé, de l'enseignement. On en vient alors à se demander quelle est l'utilité des images dans l'étude et la description de la Terre.
La géographie est l'étude et la description de la terre, ce qui nécessite une représentation graphique, par exemple à l'aide de cartes.
Pour dessiner les cartes, on utilise un certain nombre d'outils. La naissance de l'aviation et de la photo a permis d'utiliser des photos aériennes, qui apportent une vue verticale plus complète que la photo ou la gravure paysagère.
Avec la conquête de l'espace, la télédétection s'est renforcée grâce à des outils comme les images satellites et radars (ex. : satellites SPOT 1 et 2). Celles-ci permettent de créer des systèmes d'information géographique et des bases de données (utiles pour le GPS).
Ceux-ci permettent par exemple de suivre en temps réel l'évolution de coulées de lave lors d'éruptions volcaniques.
Mais pour les cartes, il faut souvent associer aux images verticales d'autres sources prélevées sur le terrain (par exemple par les géomètres de l'IGN) : toponymie, paysages, textes, enquêtes, statistiques (pour les cartes spécifiques).
[...] C'est une représentation plus facile et plus pédagogique. Il faut cependant bien connaître les concepts représentés car la représentation est très abstraite. L'image, quelle que soit sa nature, permet d'étudier et de représenter les objets de la géographie, la Terre, les hommes et leurs activités. Toutefois, vis-à-vis de l'enseignement, l'image ne doit pas être une simple illustration accompagnant un cours, mais elle doit aussi faire l'objet d'un questionnement, par exemple par questionnement. Il faut cependant faire attention à la subjectivité de l'image, expliquer à l'élève ou au lecteur que la photo ou la carte peuvent être manipulées et même falsifiées en fonction de l'autorité qui l'émet. [...]
[...] De la même manière, les images des livres de géographie sont choisies selon un processus décrit par Didier Mendibil en trois temps : - l'imaginage : concept de fabrication de l'image avec sa perspective et son cadrage - l'imaginement : sélection des images et choix de l'ordre. - l'imaginaction : association de l'image et d'un texte. Ainsi donc, on peut faire dire tout et son contraire à une image. Ex : une photo de culture de céréales sur le modèle en lentille dans le désert saoudien peut illustrer un progrès de l'agriculture, et au contraire être un exemple de développement non durable car cette méthode exige de puiser de l'eau dans les nappes phréatiques. [...]
[...] Éventuellement, des mises en série de cartes ou de photos permettent de voir des évolutions ou des différences entre deux régions. Ex : comparer des cartes pour montrer la corrélation entre la carte des zones de famines et des zones de guerre. Ex : comparer des photos des régimes alimentaires entre des pays de différents continents. L'image peut aussi être un document explication et simplificateur, notamment les cartes de synthèse et les chorèmes. III Les limites de l'image La subjectivité de l'image Les cartes sont des supports subjectifs, puisqu'elles sont forcément dessinées par l'homme. [...]
[...] Ex : évolution des villes, de la déforestation de l'Amazonie À une époque où les voyages n'étaient pas donnés à tout le monde et où la télévision (et a fortiori l'Internet), les images (la photo et les gravures notamment) ont permis de diffuser et de montrer les hommes dans leur milieu. Ex : photos dans les manuels scolaires ou les encyclopédies de costumes traditionnels, d'architectures différentes, etc. II Des images pour expliquer Une simple illustration ? Au XIXe siècle, des gravures sont publiées dans les livres de géographie comme illustration de grandes lois géographiques, avec des textes explicatifs. La publication des images suit l'évolution technique. [...]
[...] Yves Lacoste se pose en opposant au chorème. Pour lui, il est trop confus, trop simpliste, c'est un moyen de convaincre voire de duper, et il accuse Brunet d'être un anti-Paris. Ex : exclusion de Paris de la banane bleue (mégalopole européenne) par Brunet (alors qu'elle tient un rôle important dans le réseau européen) soit par ignorance selon Lacoste, soit pour garder le modèle de la banane très utilisée par Brunet (plus des accusations de jacobinisme antiparisien puisque Brunet est professeur à Reims). [...]
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