L'agriculture, faiblement productive, s'accommode de structures agraires contrastées. L'industrie oppose un secteur traditionnel et un secteur moderne lié aux investissements du Nord. La division internationale du travail (DIT) se traduit par un échange inégal entre le Nord (fournisseur haute technologie) et le Sud (réservoir de main d'oeuvre). Pour pouvoir lutter contre la pauvreté, des activités informelles se sont développées. L'endettement auprès des organismes internationaux crée des dépendances et provoque leur intervention pour élaborer des politiques d'ajustement structurel (...)
[...] La croissance économique n'est donc pas forcément synonyme de développement La diversité des politiques de développement A. A la recherche du développement De 1945 à 1990, quelques États ont favorisé l'agriculture vivrière (Chine) et l'agriculture d'exportation mais la chute de ce modèle a révélé sa fragilité. La plupart des États ont favorisé l'industrie par un développement autocentré en fonction des ressources du pays. Ce furent soit des modèles socialistes (industries lourdes dites industries industrialisantes soit des modèles libérales qui visaient à diminuer les importations par la production dans le pays des produits bruts substitution aux importations Mais ces deux modèles ont été mis à mal par la mondialisation à cause de la compétitivité. [...]
[...] Certains sont sur la voie d'accéder au rang des pays développer (Taiwan, Corée du Sud) alors que d'autres ne progressent pas (Angola). On peut diviser le Sud en plusieurs catégories en fonction du niveau de développement : - Les PMA Pays les Moins Avancés) et les pays intermédiaires connaissent les plus graves difficultés. Les 49 PMA, situés essentiellement en Afrique subsaharienne, présentent un fort sous-développement (PIB/an > 500 dollars, pauvreté de masse, taux d'alphabétisation de moins de 20%). L'intégration à la mondialisation est faible ( du commerce mondial). [...]
[...] La division internationale du travail (DIT) se traduit par un échange inégal entre le Nord (fournisseur haute technologie) et le Sud (réservoir de main d'œuvre). Pour pouvoir lutter contre la pauvreté, des activités informelles se sont développées. L'endettement auprès des organismes internationaux crée des dépendances et provoque leur intervention pour élaborer des politiques d'ajustement structurel. Ces retards de développement sont dus aux causes externes (colonisation, mondialisation) et internes (conflits, structures sociales) Un Sud, des Sud A. Une unité liée au sous-développement Le Sud a un important retard économique. L'agriculture est peu productive et le secteur tertiaire est souvent pléthorique. Le secteur informel est important. [...]
[...] Les états intermédiaires, les plus nombreux, connaissent une situation moins critique que les PMA mais n'ont pas eu de décollages économiques. Leur intégration à la mondialisation est souvent incomplète. Certains exportent surtout des matières premières agricoles (Côte d'Ivoire), minières (Pérou) ou énergétiques (Gabon). Les investissements étrangers se font dans des secteurs liés à l'exportation. Ils sont donc dépendants des pays du Nord. - Les pays pétroliers, les NPI Nouveaux Pays Industrialisés) et les pays émergents connaissent une croissance économique et un début de développement. [...]
[...] Les écarts de revenus entre villes et campagnes augmentent au profit des populations urbaines. - Les disparités régionales sont fortes. Ces écarts de développement expliquent les flux migratoires vers les villes. Les gouvernements successifs ont créé des agences de développement et de grandes infrastructures routières de désenclavement Des clivages intra urbains A. Des villes attractives, une forte urbanisation Le Brésil est un des États les plus urbanisés du monde. Mais les contrastes sont marqués entre les États du Sud Este, où les taux d'urbanisation dépassent et certains États d'Amazonie ou du Nordiste, où le taux d'urbanisation est de 33%. [...]
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