L'Inde est un pays jeune et une civilisation ancienne, qui a vu se succéder des générations de colons, dont beaucoup se sont établis sur son territoire. Il en résulte de multiples facettes tant sur le plan démographique que le plan culturel, et qui peuvent se voir comme un atout majeur de ce grand pays.
L'Inde est le pays des immensités. Géographiquement, elle se situe au 7ème rang mondial par sa superficie de 3,29 millions de km². Grande comme l'Europe sans la Russie, c'est un triangle remontant inexorablement vers le nord en formant ainsi les plus hautes montagnes du monde, la chaîne de l'Himalaya. Les deux autres côtés font face à la mer d'Oman et au Golfe du Bengale et se rejoignent à sa pointe Sud, le cap Comorin. Ses côtes avec l'Océan indien représentent subséquemment 6100 km.
Sociologiquement et philosophiquement, L'Inde est un riche mixage de religion et de culture où un système de castes organise encore aujourd'hui la société. Elle regroupe en effet des Hindous, des Musulmans, des Chrétiens, des Sikhs, des Bouddhistes, des Jaïns, des Parsis, des Juifs... Elle dispose de deux langues officielles ? l'hindi et l'anglais ? et 18 langues nationales sont reconnues par la constitution et parlées dans les États. De plus, on dénombre 1652 langues ou dialectes locaux (...)
[...] La visite du Président Clinton en Asie du Sud (20-25 mars 2000) a permis de consacrer de façon spectaculaire le renforcement des liens entre l'Inde et les Etats-Unis. L'Inde est perçue comme un pôle de stabilité démocratique en Asie. Cette évolution est favorisée par les communautés importantes de NRIs (Non Résident Indiens) présentes aux Etats- Unis M de personnes). Ce rapprochement s'est confirmé avec l'administration Bush. Les sanctions décidées à la suite des essais nucléaires ont été levées partiellement dès l'automne 1998, puis totalement en 2001. La coopération militaire se renforce depuis deux ans. [...]
[...] C'est ainsi que plus d'un tiers des employés de Microsoft et des ingénieurs de la NASA se compose d'Indiens. Ces derniers dirigent environ 780 compagnies high-tech de la Silicon Valley, produisant un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de Dollars et employant personnes. L'Inde, consciente de la puissance économique de sa diaspora, porte à celle-ci un intérêt grandissant. Le pays, premier exportateur au monde de main-d'oeuvre qualifiée, gagne en moyenne 2 milliards de Dollars par an grâce aux fonds envoyés par les Non-Resident Indians ainsi qu'ils sont appelés en Inde. [...]
[...] D'un point de vue économique, l'étendue de l'Inde, ne permet pas de considérer les fonctions de production comme uniformes. Le degré d'industrialisation et le développement est très variable d'un Etat à l'autre .Le niveau de vie varie de 1à3 entre l'Etat le plus pauvre (BIHAR) et les Etats les plus riches (Goa, Penjab). En outre, la réussite du modèle asiatique de développement contraste avec la faiblesse des performances indiennes en matière de croissance, contrairement au Japon et à la Chine, l'Inde a connu une croissance de long terme décevante qualifiée de croissance hindou,qui s'établit en moyenne annuellement à En raison de la croissance démographique élevée, le revenu par habitant a augmenté seulement de 2%par an depuis 1960 alors qu'il a augmenté de 5à6%par an dans la chine et le japon au cours de la même période. [...]
[...] La majorité des films réalisés sont des films commerciaux, regardés avec autant d'enthousiasme à Bombay qu'à Nairobi, Riyad ou Kuala Lumpur, y compris donc par des audiences non indiennes. Même Israël et le Japon sont devenus friands de films indiens populaires. Quant au cinéma d'auteur, bien qu'il n'attire pas un nombre comparable de spectateurs, il a produit plusieurs metteurs en scène à la renommée internationale : Satyajit Ray, Mrinal Sen, Shyam Benegal, etc. C'est d'ailleurs un metteur en scène indien, Mira Nair, qui a reçu en 2001 le Lion d'or au festival de Venise, pour son film, Monsoon Wedding. [...]
[...] La décision est toutefois plus controversée dans les médias, où elle suscite un débat. On y met en question l'utilité de maintenir l'option atomique, mais on y fustige " l'arrogance " des puissances occidentales, et des Etats-Unis en particulier, pour maintenir une suprématie dans ce domaine. Le gouvernement indien, partie prenante dans la négociation du Traité, demande que soit inclus dans celui-ci un engagement pour l'élimination des armes nucléaires avant une date stipulée. Il avance que les puissances nucléaires n'ont aucune volonté d'aboutir à un désarmement, et que le perfectionnement des armes existantes et la fabrication de nouvelles armes resteront possibles grâce à la simulation qui n'est pas interdite par le Traité. [...]
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