Paradis fiscaux, mondialisation, Paradise Papers, sociétés-écrans, secret bancaire, capitalisme, organisations internationales, système offshore, libre-échange, évasion fiscale, BRI Banque des Règlements Internationaux, crise des subprimes, espace Schengen, Panama Papers, Tax Justice Networks
Il est difficile de définir concrètement ce phénomène de paradis fiscaux. Cela notamment parce que ce terme est sujet à interprétations ainsi il n'existe pas une, mais des définitions. Si l'on se base sur la définition de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), un paradis fiscal afin d'être considéré comme tel, doit regrouper un certain nombre de critères. L'un des critères les plus importants concerne la fiscalité, en effet le pays doit proposer une imposition faible, voire nulle. La fiscalité est l'ensemble des lois, des règles relatives à la détermination et au recouvrement des impôts.
[...] Ainsi, même si cela semble être un impact indirect, les paradis fiscaux ont une part de responsabilité dans l'exploitation de la misère humaine. Ensuite, la mondialisation a déjà creusé un écart conséquent entre les plus riches et les plus pauvres, les Paradis fiscaux en plus de sceller ce fossé des inégalités viennent le conforter davantage. Aux très pauvres s'opposent les ultras riches, nous savons qu'entre et milliards de dollars se logent au sein des paradis fiscaux. La moitié de cet argent est détenu par environ personnes (physiques ou morales) soit de la population mondiale. [...]
[...] Selon le dictionnaire de la mondialisation réalisé sous la direction de Pascal Lorot, la mondialisation exprime le stade de développement planétaire sans barrières où tout est proche, accessible, où tout communique et où, par conséquent, les solidarités et les interdépendances s'accroissent . De plus, nous pouvons ajouter qu'une très grande majorité des États de notre monde participent et s'investissent au sein de cette mondialisation. Le terme le plus propice à notre sujet n'est pas celui de mondialisation, mais de globalisation. [...]
[...] Les banques investissent, car les transactions et les bénéfices sont largement plus rentables qu'en France. Elles deviennent même progressivement dépendantes de ces territoires. Les paradis fiscaux représentent près de 18% de leurs chiffres d'affaires soit 29% de leurs bénéfices, pour ce qui concerne les banques européennes. À titre d'exemple nous pouvons citer le Crédit Agricole où leurs investissements dans les paradis fiscaux sont vingt fois plus rentables qu'en France. À Londres, plus précisément au sein de la Place de Londres, on a en moyenne une surreprésentation des banques étrangères de l'ordre de 30%. [...]
[...] Finalement, ces organisations ne font que contrarier le phénomène des Paradis fiscaux s'en véritablement l'éliminer. Bien souvent le problème n'est que temporairement mis à mal ou tout simplement déplacé vers un Paradis qui propose la réception de ces flux. Les informations collectées par les États et qu'ils s'échangent entre eux concernant les multinationales ne sont pas réellement exploitées, car les effectifs qui sont censés être mis à contribution afin de traiter ces informations sont de moins en moins nombreux (diminution des effectifs/baisse du budget). [...]
[...] Au cœur de la mondialisation , Christian Chavagneux éd., Les paradis fiscaux. La Découverte pp. 7-24. Chavagneux, Christian. Pour en finir avec les paradis fiscaux et l'opacité fiscale , Constructif, vol no pp. 11-15. Palan, Ronen, et al. Les paradis fiscaux : entre évasion fiscale, contournement des règles et inégalités mondiales , L'Économie politique, vol no pp. 22-40. [...]
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