Document traitant de l'armature urbaine et des systèmes des villes. Il analyse la distribution des villes dans l'espace et les logiques d'organisation des territoires par les villes. Il étudie enfin le phénomène des nouveaux territoires des villes à travers la métropolisation et la mise en réseau des villes.
[...] Exemple : La France ( p 9 ) Le semis est mis en place très tôt et ce qui change c'est l'évolution démographique. On compare les deux cartes les plus éloignées, celle de 1836 et celle de 1990. -les zones les plus peuplées dans le passé, le sont encore. On cherche à savoir où se sont produit les phénomènes de rattrapage -il faut souligner l'importance des fleuves (Rhin, Rhône . ) dans la diffusion de l'innovation, -à partir des années 1970, l'importance des fonctions politiques qui ont été attribuées : capitales régionales ( Nantes, Tours, Montpellier . [...]
[...] La métropolisation entre dans tous les débats : - elle est un phénomène spontané que l'on essaye de gérer - les politiquers publiques sont univoques et ce qui est bon pour une ville ne l'est pas forcement pour une autre. - elle pose un problème d'urbanisme. Les villes sont de plus en plus étendues et la taille démographique de certaines équivaut à la population de certains pays. Les métropoles n'ont pas gouvernement. Or il s'agit de savoir s'il ne faut pas créer un gouvernement urbain. Les facteurs des réussites métropolitaines 2. Repenser la gestion du territoire : la mise en réseau des villes On parle de réseau de villes pour définir l'ensemble de villes qui sont interconnectées. [...]
[...] Par contre, beaucoup de villes sont situées en fond d'estuaires ( sommet de deltas . ) L'importance des positions de communication 5. L'importance des vitesses d'innovation ( peut être liée à la révolution industrielle Les pays qui ont densité de villes très importantes sont des pays qui combinent peu de contraintes physiques et une révolution industrielle plus tôt. A l'inverse, les villes du sud de l'Europe ( Espagne, France, Portugal ont des contraintes physiques très fortes et sont très peu industrialisées ( ont connu une révolution industrielle tardive par rapport aux autres pays). [...]
[...] On fait aussi l'hypothèse d'un comportement rationnel des individus, qui cherchent à se procurer les biens et les services au meilleur coût et s'approvisionnent donc au centre le plus proche. La disposition des lieux centraux qui permet de desservir toute la population en couvrant tout l'espace (pavage du territoire) varie alors selon le point de vue que l'on privilégie : principe de marché : si l'on veut maximiser le nombre de lieux centraux (meilleure desserte de la population) tout en assurant un partage équitable de la clientèle entre les centres, les villes d'un même niveau hiérarchique sont disposées au sommet de triangles équilatéraux. [...]
[...] Plusieurs critiques sont adressées à la théorie des lieux centraux. Certaines remettent en cause les hypothèses de la théorie : Le choix du centre le plus proche n'est pas systématiquement pratiqué par le consommateur. On a montré que, en zone assez densément peuplée (aux Pays- Bas et sans doute plus généralement en milieu urbain), environ 40% du pouvoir d'achat était dépensé lors de " voyages à buts multiples", c'est-à- dire dans des lieux où le consommateur s'approvisionne simultanément pour des biens et services de niveau inférieur dans un centre de niveau supérieur, compensant ainsi une distance en moyenne accrue par le bénéfice d'une offre de services plus diversifiée. [...]
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