L'océan Indien (anciennement mer des Indes) se distingue des deux autres grands océans du globe par sa plus modeste superficie (75 millions de kilomètres carrés) et son absence de développement dans les zones froides et tempérées de l'hémisphère boréal. Soumis à l'influence de la mousson et localisé en majeure partie dans la zone intertropicale, il est éloigné des grands foyers économiques mondiaux. Pourtant, la façade septentrionale de l'océan qui porte le mieux son nom s'étend du Moyen‑Orient pétrolier à l'Indochine en passant par le monde indien.
Ne dépassant pas le 30e parallèle de l'hémisphère nord, l'océan Indien, pour les trois quarts de sa superficie, se développe au sud de l'équateur, ce qui n'est pas sans effets sur ses conditions climatiques. Sa morphologie est marquée par un évasement vers le sud et l'océan Austral, sur lequel il s'ouvre largement. L'imposante masse asiatique le limite au nord, ce que font l'Afrique à l'ouest, l'Insulinde et l'Australie à l'est (8 000 km séparent les pointes méridionales de l'Afrique et de l'Australie).
[...] Les eaux du courant sud équatorial pénètrent dans le canal du Mozambique et alimentent le courant des Aiguilles ; une petite partie de ses eaux franchit le cap de Bonne‑Espérance, l'essentiel rejoignant le grand courant circumpolaire des eaux subantarctiques. Comme ce dernier, le contre‑courant équatorial, situé vers de latitude sud entre les deux courants nord- et sud équatorial, emprunte une direction orientale. Au cours de l'été boréal, le courant nord‑équatorial et le contre‑courant équatorial disparaissent. On assiste à l'inversion de presque tous les courants. Au nord de de latitude sud se forme un grand tourbillon tournant dans le sens des aiguilles d'une montre. [...]
[...] Les prises de thon, surtout dans la partie occidentale de l'océan, se sont considérablement accrues depuis les années 1980. A. L'exploitation des richesses minérales L'exploitation offshore du pétrole a connu un essor considérable dans la région du Golfe au début des années 1970. Elle culmine à 285 millions de tonnes en 1973, année du premier choc pétrolier. Si l'on excepte les découvertes de gisements au large de l'Australie, seul le Proche‑Orient est concerné par les hydrocarbures. Sur les rivages de l'Asie du Sud‑Est, des accumulations sableuses riches en étain, au large des îles de Bangka (Indonésie) et de Phuket (Thaïlande), donnent lieu à une exploitation ; la très faible profondeur des gisements (de 9 à 15 y réduit les coûts d'extraction. [...]
[...] L'imposante masse asiatique le limite au nord, ce que font l'Afrique à l'ouest, l'Insulinde et l'Australie à l'est km séparent les pointes méridionales de l'Afrique et de l'Australie). Conventionnellement, ses limites avec l'Atlantique et le Pacifique sont représentées par les méridiens du cap des Aiguilles (20e méridien est) et de Tasmanie (147e méridien est). Entre l'Asie et l'Australie, des passages étroits au travers de l'Insulinde assurent sa communication avec l'océan Pacifique ; le plus vaste de ces détroits, celui de Malacca, sépare la péninsule malaise de Sumatra. La ville État de Singapour en occupe le débouché. [...]
[...] Lors de la saison des pluies, la salinité diminue, surtout à proximité des côtes. Elle s'abaisse à 20 au fond du golfe du Bengale en période de mousson (terme qui vient de l'arabe mausim, saison C. Les eaux profondes Les zones situées à plus de 1000 m de profondeur sont occupées par les eaux de fond d'origine antarctique. Les études océanographiques ont permis de mettre en évidence l'existence d'une nappe d'eau dense et salée; issue du golfe Persique et de la mer Rouge, elle se tient entre 500 et 1500 m de profondeur. [...]
[...] Le Bangladesh, qui est en fait un immense delta, en souffre régulièrement, surtout lorsque les crues des grands fleuves coïncident avec les pluies de mousson (les précipitations dépassent 10000 mm sur les hauteurs septentrionales du pays). XI) Histoire L'océan Indien a été tour à tour placé sous domination arabe, méditerranéenne, orientale et surtout européenne, sans que sa maîtrise ne soit jamais totale. Depuis les Grandes Découvertes officielles Portugais, Hollandais, Français et Britanniques dominent successivement comptoirs et routes océaniques du XVIe siècle à l'après‑guerre, et seront présents lors des processus d'indépendance inaugurés en 1947 par l'Inde et Ceylan. XII) Exploration L'océan Indien a été très tôt fréquenté par les navigateurs méditerranéens et orientaux. [...]
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