Les métropoles concentrent une partie de la puissance des États-Unis et en sont le reflet. C'est particulièrement le cas de la ville de New-York, qui est parfois considérée comme « la capitale du monde ». Avec des symboles forts, comme Wall Street, elle réunit des éléments classiques de la puissance du pays et exerce un rayonnement planétaire de par sa capacité de séduction.
Cependant, il convient de ne pas oublier pour autant sa fragilité, notamment illustrée par les attentats du 11 septembre 2001.
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On définira la puissance comme étant la capacité d'imposer sa volonté à autrui, d'exercer une influence. Les éléments clés de la puissance d'un pays se concentrent donc dans son potentiel économique, ainsi que technologique, diplomatique, etc.
Dans le domaine des finances, New-York est en tête. On y trouve les deux plus grands marchés boursiers, à savoir le NYSE (New York Stock Exchange) et la NASDAQ (National Association of Securities Dealers Automated Quotations). En 2007, 134 milliards de dollars y ont été échangés chaque jour ; en 2008, la richesse créée est estimée à 578 milliards de dollars. La ville de New-York est essentiellement tournée vers l'activité tertiaire et de nombreuses entreprises multinationales y sont implantées, dont Sony Music Entertainment, Bloomberg LP, etc. Elle est le principal centre de commandement de l'économie américaine.
Pour ce qui est du high-tech, New-York devient une référence. Selon une étude de l'American Electronics Association, elle compterait le plus grand nombre d'emplois high-tech du pays, se plaçant comme concurrente potentielle de la Silicon Valley. On note également l'existence du quartier des nouveaux médias, justement surnommé Silicon Alley, qui réunit des entreprises de marketing et de développement de logiciels et de contenus liés à Internet, tels que IAC, MediaMind, etc.
Enfin, en ce qui concerne les activités politiques et diplomatiques, elles trouvent aussi leur place à New-York. En guise d'exemple, notons que l'Organisation des Nations Unies a son siège à Manhattan depuis 1951 et que la ville accueille notamment de nombreux représentants consulaires (...)
[...] Il désigne la migration des cerveaux du monde entier. Les plus grands chercheurs se tournent vers les ÉtatsUnis dans l'espoir de pouvoir travailler dans de meilleurs conditions. Ce sont la qualité et la renommée des enseignements dispensés dans les grandes universités, telles que celles de Columbia ou de Manhattan, qui expliquent cette tendance. Le soft power repose avant tout sur la culture. New-York, et plus largement les États-Unis, font de leur modèle culturel un idéal, se devant d'être répandu dans le monde entier : on parle de «destinée manifeste», pour désigner cette croyance selon laquelle les États-Unis ont pour mission d'éclairer le monde de leur système. [...]
[...] Si ce drame a eu de grands impacts émotionnels dans le monde entier, une partie de la population mondiale y a manifestement vu une sorte de victoire contre l'impérialisme américain. Le franc succès de l'antiaméricanisme souligne la montée des protestations contre la toute-puissance écrasante des États-Unis. V. Conclusion Ainsi la ville de New-York est-elle le reflet de la puissance des États-Unis. Non seulement ses fragilités se retrouvent à l'échelle du pays, mais elle est aussi l'incarnation de ses forces économique, diplomatique, technologique et elle exerce une influence prégnante et omniprésente sur le reste de la planète. [...]
[...] New-York, un reflet de la puissance des États-Unis I. Introduction Les métropoles concentrent une partie de la puissance des États-Unis et en sont le reflet. C'est particulièrement le cas de la ville de New-York, qui est parfois considérée comme capitale du monde». Avec des symboles forts, comme Wall Street, elle réunit des éléments classiques de la puissance du pays et exerce un rayonnement planétaire, de par sa capacité de séduction. Cependant, il convient de ne pas oublier pour autant sa fragilité, notamment illustrée par les attentats du 11 septembre 2001. [...]
[...] Limites Jusqu'où va la puissance des États-Unis ? New-York peut-elle illustrer ses limites et la dégradation de ses rapports au monde ? Tout d'abord, la ville est marquée par une importante disparité des revenus selon les quartiers. Ce phénomène se retrouve dans de nombreuses métropoles américaines, comme en témoignent les différences de condition et de milieu social entre les slums et les suburbs. Par exemple, à NewYork, le quartier d'Harlem est en décalage complet avec celui de l'Upper East Side, extrêmement riche. [...]
[...] On note également l'existence du quartier des nouveaux médias, justement surnommé Silicon Alley, qui réunit des entreprises de marketing et de développement de logiciels et de contenus liés à Internet, tels que IAC, MediaMind, etc. Enfin, en ce qui concerne les activités politiques et diplomatiques, elles trouvent aussi leur place à New-York. En guise d'exemple, notons que l'Organisation des Nations Unies a son siège à Manhattan depuis 1951 et que la ville accueille notamment de nombreux représentants consulaires. III. Soft power La puissance de la ville de New-York réside également dans son soft power, c'est-à-dire sa capacité de séduction. Elle a longtemps été perçue comme étant bienveillante. Comment expliquer son attractivité ? [...]
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