Les flux internationaux de marchandises sont devenus considérables. Les flux de voyageurs internationaux ont eux aussi pris une dimension phénoménale. Les plus grands aéroports voient passer par leurs terminaux plusieurs dizaines de millions de passagers par an. Mais les flux locaux ou régionaux sont plus importants encore. Ainsi les gares des grandes agglomérations voient passer autant de monde chaque semaine ou chaque jour ! (...)
[...] Cela paraît avoir une portée tellement générale que l'organisation de l'espace change dans ses principes : deux niveaux se dissocient, celui des affaires d'ordre régional et celui des affaires internationales Les premières se développent des relations avec l'espace proche, et on les qualifie de verticales Les secondes développent au contraire des relations au niveau des très grandes villes, d'où le terme parfois employé de relations horizontales Actuellement, ces dernières s'accroissent très rapidement. Aux Etats-Unis, ce sont les plus grosses aires urbaines, celles centrées sur New York, Los Angeles et Chicago, qui sont les principales bénéficiaires des deux dernières décennies. B. DES TYPES D'ETATS AU REGIONS PLANETAIRES Le regard sur le monde change à l'époque de la mondialisation. On a beaucoup insisté, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, sur les types d'Etats, essentiellement classés selon leur système économique et social, ou selon le niveau de leur PNB par habitant. [...]
[...] Il faut réinterpréter en conséquence toutes les situations, quelle que soit leur échelle. Aussi doit-on désormais prendre en considération une foule d'éléments auxquels investisseurs internationaux et milieux financiers sont à l'évidence très sensibles : qualité et honnêteté du personnel politique, bon fonctionnement des marchés, coût de la main d'œuvre, état de la question du logement, poids de la fiscalité, etc., car les défaillances dans ces domaines sont accusées d'être à l'origine de crises financières et économiques dangereuses. II. LA MONDIALISATION : NORMES ET RESEAUX A. [...]
[...] Aussi ses effets sont-ils très profonds sur les économies et les espaces adjacents. Ainsi la mondialisation associe des Etats aux caractéristiques différentes, complémentaires, aux contours plus ou moins flous, qui résultent en partie de regroupements officiels (Union européenne, ALEA) et en partie d'une intensification des flux par les progrès du commerce et de la mobilité des personnes. Le monde ne peut plus se comprendre comme un ensemble d'Etats, mais il ne peut pas encore se comprendre comme un tout entièrement mondialisé. [...]
[...] Les cas les plus nets sont ceux des zones franches et des paradis fiscaux. Sur la carte du monde, on voit ainsi des grappes de zones franches ou de paradis fiscaux autour des isthmes et des détroits, ou égrenés le long des grandes voies maritimes ou aériennes. D'autres lieux sont en revanche complètement à l'écart de cette grande circulation mondiale. Peu innervés par les flux internationaux, ils correspondent assez précisément aux parties les plus pauvres de la planète. Ainsi la mondialisation se traduirait-elle par un phénoménal accroissement des inégalités spatiales. [...]
[...] C'est le cas en Amérique du Nord, en Europe occidentale et sur la façade asiatique de l'océan Pacifique. Des flux particulièrement intenses sont établis entre tous ces espaces : Megalopolis du Nord-est des Etats-Unis, mégalopole japonaise, dorsale européenne à laquelle s'ajoutent les deux grandes agglomérations de Londres et de Paris. Tout cela suggère l'idée d'un système-monde Le reste de l'espace mondial apparaît, par comparaison, comme un ensemble de périphéries. Mais les périphéries sont très différentes les unes des autres au point de vue des relations qui les unissent au centre. [...]
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