Le Panamá se situe au cœur de la mondialisation des échanges, avec le canal. Historiquement avant même d'avoir été un Etat indépendant, il a été relié à ce qu'on appelle aujourd'hui le système-monde, c'est-à-dire au système de relations, donc à la mondialisation des échanges.
Une belle illustration : l'écu du Panama avec la devise suivante : « Pro beneficio mundi » (au/pour le bénéfice du monde). C'est dans la devise même du Panama d'être ouvert au service du monde. Cette devise symbolise bien cette ouverture du Panama, cette ouverture du pays sur les deux océans qui le bordent.
La fonction historique du Panama est donc de faciliter les échanges à l'échelle mondiale. Le Panama est beaucoup moins en contact avec ses voisins (hormis des relations diplomatiques) qu'avec les autres pays. Il n'a pratiquement aucune relation avec la Colombie, très peu d'échanges (hormis les échanges illégaux). La route panaméricaine s'arrête d'ailleurs au niveau de la frontière Panama/Colombie.
La mondialisation se caractérise par des contacts et des échanges généralisés entre différents points de la planète, c'est la construction progressive d'un monde unitaire, d'une « société-monde ».
Laurent Carroué (Globalisation, Mondialisation, Historiens et Géographes nº395) la décrit comme « un phénomène producteur de profondes inégalités dans le cadre d'une valorisation différenciée et sélective des territoires ».
[...] On voit donc bien ici les effets induits et les effets sélectifs de la mondialisation sur le territoire. Bibliographie FUEGOSI, Renée, Altérité et mondialisation. La voie latino-américaine, Ellipses VELUT, Sébastien, Mondialisation et territoire de la régulation au Chili et en Argentine Intégration et fragmentation territoriale en Amérique Latine, coordonné par B. BRET MUSSET, Alain, L'Amérique centrale et les Antilles. [...]
[...] Mondialisation et territoires : le cas illustratif du Panama Le Panamá se situe au cœur de la mondialisation des échanges, avec le canal. Historiquement avant même d'avoir été un Etat indépendant, il a été relié à ce qu'on appelle aujourd'hui le système-monde, c'est-à-dire au système de relations, donc à la mondialisation des échanges. Un belle illustration : l'écu du Panama avec la devise suivante : Pro beneficio mundi (au/pour le bénéfice du monde). C'est dans la devise même du Panama d'être ouvert au service du monde. [...]
[...] La construction d'un deuxième pont inauguré en 2004, toujours sur le versant pacifique, le pont du Centenaire (indépendance en 1903), a permis de remédier à ce problème. Les marges est et ouest restent des espaces très ruraux et beaucoup plus indigènes que le centre du pays. Les cinq comarcas indigènes sont sur les extrémités frontalières est et ouest. Ce sont des espaces beaucoup plus pauvres et beaucoup moins ouverts vers l'extérieur. Cette mondialisation accentue de plus en plus les inégalités entre le cœur économique et les marges. C'est un phénomène déjà ancien, mais avec une prégnance de plus en plus grande. [...]
[...] Une très grande diversité ethnique (métis, indigènes Guaymi et Kuna, noirs antillais, Asiatiques Une économie dollarisée orientée vers le secteur tertiaire. Le PIB par habitant y est de 5000 mais ne profite pas à toute la population. Les principaux partenaires commerciaux sont : - Les Etats-Unis = des exportations des importations en 2000. - Le reste de l'Amérique centrale = des exportations des importations. Le Panamá possède une situation géostratégique exceptionnelle. Mais sans le canal, l'Etat n'existerait pas (auparavant il s'agissait seulement d'une province colombienne). L'indépendance du pays a été soutenue par les Etats- Unis. [...]
[...] - On trouve pas moins de 300 banques à Panamá Ciudad. - Panamá possède la première marine marchande au monde. Il s'agit en réalité de pavillons de complaisance, les armateurs choisissant ce pavillon pour son caractère peu contraignant, en matière de fiscalité, de sécurité du navire ou de droit du travail auquel est soumis l'équipage par exemple. - La question est de savoir si ces espaces de liberté au regard des lois peuvent continuer à échapper à tout contrôle et prospérité en toute impunité. [...]
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