Ce document est un cours de géographie : Mondialisation et interdépendance.
[...] Industries lourdes et polluantes, sociétés informatique, centre d'appel). Des espaces de non-droits juridiques, réglementaire ou sociaux, optimisent la production et la gestion financière globalisée des FTN: 15 micro-états accueillent 57% de la flotte mondiale grâce à leurs pavillons de complaisance (adresse d'un navire pour profité d'avantages fiscaux et réglementaire) paradis fiscaux servent de relais aux flux de capitaux et 3000 zones franches (espace délimités où l'importation et l'exportation bénéficient de dispositions fiscales favorables) productives mobilisent 43 millions de salariés. La littoralisation des hommes et des activités s'accentue car les échanges mondiaux sont assurés à 90% par voie maritime. [...]
[...] Un système de communication relie les places financières 24/24. La déréglementation permet aux banques et aux fonds de pensions et d'investissement d'orchestrer la mobilité des capitaux au delà de leurs frontières, à la recherche d'un meilleur profit. La logique financière et spéculative domine la mondialisation. L'exigence de rentabilité des fonds placés s'impose comme une priorité aux chefs d'entreprise au détriment d'objectifs économiques, sociaux et environnementaux. Les États sont soucieux d'attirer et de retenir des capitaux dont le départ brutal peut déstabiliser des économies fragiles. [...]
[...] La régulation et la mondialisation est donc limité. Les agences de l'ONU comme le Pnud, la Cnuced, l'OIT, plus sensibles aux exigences de développement des pays du Sud et aux intérêts des salariés, disposent de peu de moyens et de pouvoirs réels. Les lieux de la mondialisation Un espace mondial très fragmenté Les États développés de la triade contrôlent l'essentiel du pouvoir politique et économique du monde de l'industrie et 75% du commerce), possèdent les capitaux de la capitalisation boursière et 95% du marché des dettes) et maîtrisent les technologies et l'information de la recherche et de l'enseignement) Bon nombre de pays ne sont que des périphéries intégrés qui fournissent soit des matières premières, soit une main d'oeuvre à bon marché. [...]
[...] Il rend l'espace national plus ou moins attractif par ses choix budgétaires, ses lois, ses politiques. Les États font face cependant à des réseaux dont le champ d'action n'est pas limité par des frontières: les ONG mobilisent l'opinion sur des causes transnationales (humanitaire, environnement, mondialisation), mais sont absentes des lieux de décisions. Les réseaux illicites forment une puissante économie parallèle qui échappe aussi aux États: produits de contrefaçons, vente d'armes, drogue, immigration clandestine, prostitution. Les firmes transnationales à l'assaut du monde Les 63000 firmes transnationales sont les principaux agents de la mondialisation. [...]
[...] Ces flux grandissants reposent sur l'efficience de puissants réseaux logistique multimodaux (plusieurs modes de transports avec conteneurs). Peu de pays possèdent les capitaux et technologies pour moderniser les infrastructures. Ces flux sont très polarisés par la Triade et la façade orientale de l'Asie. Quinze états réalisent 70% des transports mondiaux. Beaucoup de pays sont marginalisés. Un quart de la population n'a pas accès à l'électricité, et la moitié au téléphone. Les flux de capitaux irriguent toute la planète Le marché financier est devenu réellement planétaire. [...]
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