En premier lieu, on constate que la révolution des transports favorise une plus grande mobilité des hommes. Ainsi les flux migratoires augmentent ; en effet, entre 1950 et 2000, 50 millions de personnes ont quitté leur pays. Ces migrations s'effectuent majoritairement des pays du sud vers les pays du nord (Mexicains vers les Etats-Unis, Africains vers l'Union européenne...), il s'agit essentiellement de flux économique et politique en hausse depuis les années 70. Les pays de la Triade tentent cependant de limiter l'arrivée de populations des pays pauvres, qui cherchent une vie meilleure dans les pays du nord. On peut également noter qu'un certain nombre de ces flux sont illégaux : ils concernent entre 25 et 40 millions de personnes. Il existe aussi des flux de réfugiés qui sont relativement importants dans les zones de conflit, cherchant à fuir les guerres. Enfin, on retrouve des flux sud/sud, par exemple certains travailleurs égyptiens émigrent vers la Lybie. Il existe aussi des migrations touristiques principalement Nord/Nord qui sont passés de 25 à 750 millions de personnes entre 1950 et 2002, cependant, seulement 8% de la population mondiale est concernée.
De plus, il existe les flux de marchandise qui sont devenus relativement fluides et simples à réaliser grâce à la révolution des transports mais aussi grâce à des accords sur les échanges tels que la G.A.T.T en 1947 ou la création d'organisations comme l'O.M.C (Organisation Mondiale du Commerce). Il y a essentiellement des flux de Matières premières comme le pétrole, de café, de thé, etc. De plus, on consomme de plus en plus de produits étrangers comme la pizza italienne dont les 1ers consommateurs sont les Français. En effet, les taxes douanières sont devenues relativement faibles ce qui facilite encore plus ces flux. (...)
[...] Enfin, les derniers acteurs de la mondialisation sont les organisations. On peut tout d'abord considérer les organisation gouvernementales comme le F.M.I qui soutiennent les P.E.D et tentent de les démarginaliser de la mondialisation a la condition que ceux-ci s'engagent a diminuer leur déficit budgétaire et dans la mesure du possible a privatiser leurs entreprises, dévaluer leur monnaie et réduire les dépenses sociales, ce qui provoque parfois une augmentation des écarts sociaux au sein de la population de ces P.E.D. Il y a aussi les cabinets de l'O.N.U, tels que la C.N.U.C.E.D, qui aident P.E.D à s'insérer plus facilement dans la mondialisation, ou encore la P.N.U.D, qui créé des cadres administratifs au sein des P.E.D. [...]
[...] Il existe aussi des flux de capitaux qui irriguent toute la planète. Avec la révolution des communications, les transactions financières sont facilitées depuis les années 1980 et renforcent l'interdépendance entre les pays du Nord (globalisation financière). Ainsi, le marché financier est devenu mondiale grâce à la création de systèmes de communication qui relie les principales places financières 24h/24 (Tokyo, Paris, New- York, Singapour Les banques peuvent donc orchestrer comme ils le souhaitent ces flux de capitaux. Les I.D.E (Investissements Directs à l'Etranger) sont très présents, en effet ceux-ci représentent l'achat d'avoirs à l'étranger en vue de créer, développer ou contrôler une entreprise située hors du territoire national, notamment dans les pôles de la triade mais aussi dans les pays du sud tout cela pour des raisons économiques, ils se sont multiplié par 6 en 20 ans. [...]
[...] La mondialisation n'a donc par permis une réduction des inégalités mais l'a plutôt accentuée. [...]
[...] On remarque que de multiples indicateurs permettent de mesurer le niveau de développement d'un État, comme le PNB ou le PIB. L'Américains représente 40 fois plus de richesses que le Tanzanien en 1990, aujourd'hui il représente 60 fois plus. Les données démographiques mettent aussi en avant des indices d'un mauvais développement : le taux de mortalité infantile est 128 au Niger, mais seulement de 3 en France. Les indicateurs sociaux révèlent aussi les limites du développement des pays du Sud. L'analphabétisme ainsi le niveau d'instruction des femmes en sont des exemples. [...]
[...] On peut donc en conclure qu'en effet on voit apparaître une hiérarchie mondiale avec des Etats plus ou moins intégrés à la mondialisation. Les pays de la Triade sont les plus intégrés ; ensuite on a des pays intégrés et autonomes, puis des pays intégrés dépendants tels que les pétromonarchies ou l'Argentine, un pays dépendant en capitaux. Finalement il y a aussi des espaces non intégrés tels que l'Afrique Subsaharienne. On assiste donc a une fracture nord/sud favorisée par différents flux et acteurs qui dans de nombreux cas avantage les pays du nord. [...]
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