L'organisation de l'espace mondial, entre uniformisation et fragmentations

Résumé du document

Les agences de l'ONU tentent de libéraliser les échanges sans avoir de vision mondiale globale. L'OMC est dans l'impasse. Le commerce international est compromis par les barrières tarifaires (douane) et non tarifaires (quotas/normes) mis en place par les pays du nord. Le fond monétaire international (FMI) dont les interventions ont souvent aggravé la pauvreté des populations voit son rôle de prêteur réduit face aux pays pétrolier ou à la Chine.

La régulation (limitation de la concurrence) de la mondialisation est insuffisante et incertaine. Les droits internationaux sont soumis à la ratification d'un nombre minimum de pays d'où une application tardive (...)

Extraits

[...] La plupart des états subissent la mondialisation mais certains sont trop petits trop pauvres pour pouvoir jouer sur la scène internationale. La monté des nationalismes et des guerres civiles fait éclatée des états (cas Yougoslavie). Les conflits locaux se multiplient et fragilisent les états (côte d'ivoire / Kenya / Rwanda D'autres part les menaces transnationales perdent de l'ampleur (Al-Qaïda / mafia La nouvelle carte du monde se structure autour d'états forts. Bien que l'hégémonie des Etats -Unis soit contestée, aucune autre puissance (Europe / Japon) ne peut rivaliser contre eux. [...]

[...] Sur un même espace peuvent cohabiter plusieurs civilisations (Malaisie) d'où le problème de délimitation. Les civilisations ont un fondement religieux aujourd'hui plus ou moins présent. Hors Europe occidentale le fait religieux connait un renouveau (Russie orthodoxe). Les civilisations hindoues et chinoises privilégient des croyances et des philosophies basées sur la soumission dans le cadre d'une société hiérarchisée. La civilisation occidentale (Europe Amérique et Océanie) a hérité de la Grèce antique la raison et l'humanisme, de Rome le droit et de Jérusalem le judaïsme et le christianisme (domaine religieux et politique aujourd'hui séparés). [...]

[...] La régulation (limitation de la concurrence) de la mondialisation est insuffisante et incertaine. Les droits internationaux sont soumis à la ratification d'un nombre minimum de pays d'où une application tardive. En cas de conflit à part l'OMC (pour le commerce) il n'exista pas d'organisme arbitraire. L'organisation d'une juridiction internationale est difficile mais nécessaire notamment pour lutter contre les réseaux criminels. La mondialisation s'accompagne d'un accroissement des inégalités entre pays riches et pays pauvres. Seuls certains pays asiatiques tendent à combler leur retard (revenus). [...]

[...] La mise en avant d'identité est une réaction à l'unification liée à la mondialisation. Elle est très visible dans des pays recevant massivement des flux culturels et d'informations de l'étranger perçus comme la négation des cultures locales. L'uniformisation culturelle est donc limitée. La mise en avant des particularismes des cultures locales est un phénomène commun (Espagne, France ) notamment au niveau des modes de consommation tel que l'alimentation malgré l'explosion du fast food. La mondialisation, en multipliant les échanges, donne une nouvelle ampleur aux métissages culturels (world music) avec l'apparition de communautés qui dépassent les frontières grâce à internet notamment. [...]

[...] Les états posent des normes à cette mondialisation (résistance la libéralisation des échanges si les priorités nationales sont mis en jeu). Les accords bilatéraux se développent. L'essor des organisations économiques régionales (Alena / union européenne / Mercosur ) est important. Elles servent à la fois de remparts de protection d'un marché élargi face au danger d'un monde sans frontières et aussi comme moyens de s'imposer dans la compétition internationale. La régionalisation est une solution intermédiaire entre fragmentation du monde et mondialisation. [...]