La mondialisation existe à partir du moment où une décision, un événement survenant quelque part sur la terre est susceptible d'avoir des conséquences partout dans le monde (Olivier Dolfus).
Il s'agit d'espaces en connexion et interdépendants tout à la fois. Plus précisément, la mondialisation consiste en une mise en relation généralisée des différentes parties du monde, d'abord par les échanges puis par l'internationalisation de la production qui multiplie les flux.
C'est un processus de marché unique où les économies nationales cèdent la place à un espace mondial intégré. Il s'agit donc d'un « système-monde » ouvert où les réglementations tendent à se réduire et où se développe la mise en concurrence des territoires, selon une logique libérale d'intégration croissante de la production à l'échelle mondiale. Les différents pays sont interdépendants et des flux de plus en plus intenses s'établissent entre eux. On parle aussi de « village planétaire » et de globalisation.
La mondialisation se reconnaît à travers l'internationalisation des échanges dans la seconde moitié du XIXe siècle. L'internationalisation de la production (ou transnationalisation) lui donne un nouveau souffle au sortir de la Deuxième Guerre mondiale avec le développement des flux d'investissements directs à l'étranger (IDE) et les stratégies de délocalisation géographique des firmes transnationales. Plus récemment, la globalisation opérée dans les années 1980 met en place des réseaux mondiaux de production, de capitaux et d'information, dont le symbole est la globalisation financière. L'espace mondial est toutefois hiérarchisé et l'intégration au marché mondial est plus ou moins poussée selon les pays ou groupes de pays. De plus, la globalisation ne se réduit pas à la seule sphère économique.
Cette mondialisation s'accompagne cependant de fortes tensions, voire de résistances puisqu'elle n'est pas sans poser de nombreux problèmes (environnement, ressources, problèmes démographiques, sanitaires, etc.) (...)
[...] Le Manifeste de Porto Alegre en 2005 propose précisément 12 propositions pour un autre monde possible Le développement durable Le développement durable vise à assurer le développement d'une population sans compromettre celui des générations futures (rapport Brundtland). Il part du constat qu'il y a beaucoup trop de gaspillage, de pollution, d'accumulation de déchets, etc. Au regard de cela les ressources terrestres ne sont pas inépuisables. Il existe un écart croissant entre pays développés et pays les moins avancés. Le développement de certains pays du Sud ont accéléré le phénomène (essor du parc automobile en Chine). Cette situation serait responsable du réchauffement climatique. [...]
[...] Une mondialisation à plusieurs vitesses et une organisation hiérarchisée Des espaces se situent en dehors de ces réseaux et centres d'impulsions, ils sont soit assistés, soit marginalisés. Des inégalités entre les Nord(s) et les Sud(s) diffusion et redistribution Elles sont caractéristiques de la dynamique de la globalisation. Les entreprises délocalisent leurs unités de production partout dans le monde afin de bénéficier de coûts de fabrication moins élevés, de facilités fiscales ou de subventions accordées par des Etats qui veulent les attirer. [...]
[...] Et même si la mondialisation est contestée dans son principe ou dans son fonctionnement actuel, poussant à s'interroger sur une autre forme d'organisation, la gageure est bien de réguler ses actions et d'intervenir pour éviter les dérives, principalement environnementales et socio-économiques. Dans cette optique, ce phénomène, historique, traduit plutôt la volonté de rechercher des normes et des valeurs universelles capables d'instaurer un équilibre mondial, défi ardu à relever. [...]
[...] Il assure la libre circulation des biens et des services, la création d'un tarif extérieur commun. Il tend à une harmonisation des législations en vigueur entre les pays membres. - L'ASEAN (Association des Nations du Sud-Est Asiatique) : née en 1967 en Thaïlande, il s'agit d'une association politique, économique et culturelle, instaurant le libre échange (AFTA) regroupant des pays industrialisés (Singapour) et des pays qui se développent (Indonésie). En parallèle est fondé l'ASEAN + 3 qui organise des réunions entre l'ASEAN + la Chine, le Japon et la Corée du Sud. [...]
[...] Flux et mondialisation des échanges : l'ere de la mobilite Les flux connaissent un essor de plus en plus croissant depuis ces dernières années dans un espace mondialisé. Cela concerne les marchandises mais aussi les échanges invisibles (capitaux, services, télécommunications ) et les hommes. A. Les flux de marchandises et biens de consommation Ils connaissent une expansion rapide. Les échanges n'ont cessé de se développer, même après 1975 où l'activité économique s'est sensiblement ralentie. Par rapport à 1970, la part de la production mondiale échangée en 2000 est deux fois plus importante. [...]
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