"Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé". C'est ainsi que se présente l'article 1 de la Charte de l'Environnement, qui prône au niveau mondial une certaine qualité d'environnement pour les hommes, c'est-à-dire au sens large du milieu dans lequel ils évoluent - qu'il soit matériel, naturel ou social -, afin de contribuer à leur bonne santé.
Mais que signifie être en bonne santé ? Il s'agit là d'une notion relative, propre à chaque individu, que l'OMS définit cependant comme "un état complet de bien-être physique, mental et social, et pas seulement une absence de maladies". Les relations entre santé et environnement semblent donc multiples et complexes (...)
[...] Pour conclure nous pouvons donc dire que notre étude semble tout d'abord donner raison au Dr G.H. Brundtland. En effet on a pu voir que le monde vit bien dangereusement en particulier parce qu'il met sans cesse en péril sa santé, d'une part parce qu'il n'a guère le choix (les populations étant soumises à de nombreux et dangereux aléas naturels et/ou économiques et politiques), d'autre part et surtout parce que les hommes font les mauvais choix Ils mettent ainsi eux-mêmes leur santé en cause, directement ou indirectement. [...]
[...] Ce problème, de longue date et toujours d'actualité, expose les hommes à un air pollué et à un environnement favorable au développement notamment de bactéries, et donc de maladies. La santé publique est donc ici directement menacée par des erreurs, des mauvais choix politiques et sociaux qui contribuent à la dégradation du milieu de vie. L'homme, de manière générale, semble donc lui- même se mettre en danger, le non-respect d'une certaine qualité d'environnement au sens large mettant en effet ainsi sa santé en cause. [...]
[...] Prenons ainsi l'exemple du paludisme : cette maladie transmise par un moustique se développe en particulier dans les pays tropicaux. On peut donc dire que l'environnement naturel constitue bien un premier obstacle à la bonne santé des hommes, source de dangers auxquels ils doivent faire face. Les contraintes naturelles menaçant la santé peuvent également se manifester au travers d'aléas dus au milieu et qui supposent la notion de risques : les hommes vivent dangereusement, mais sont conscients du danger, de ce qui peut potentiellement arriver et menacer la santé des populations. [...]
[...] Brundtland semble donc bien avoir raison de s'inquiéter quant à la question de la santé dans le monde. Aujourd'hui, de nombreux moyens tentent d'être mis en place par les pays développés pour rectifier ces mauvais choix mais cela apparaît comme un véritable défi, puisque si peu à peu les pays industrialisés prennent conscience de leur intérêt sanitaire à changer progressivement leurs comportements, il semble difficile de modifier le mode de vie des pays en voie de développement qui persistent dans un mode de vie dangereux en partie dû aux contraintes qu'ils n'ont pas le pouvoir de maîtriser et de faire évoluer. [...]
[...] Mais pouvons-nous réduire l'explication de la santé des populations dans le monde à une simple question de choix ou de soumission aux aléas naturels ? La question mérite d'être posée, car en pratique l'on observe que le fait que le monde vive dangereusement ne résulte pas soit d'une soumission totale aux contraintes, soit de mauvais choix sociaux-politiques. En effet, les problèmes de santé des populations liés à leur environnement au sens large semblent plutôt résulter d'une combinaison parfois complexe entre contraintes et libres choix de vie. [...]
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