On trouve un certains nombre de thèmes récurrents en Europe. Parler de l'Europe vise à trouver des points communs, des caractères qui spécifient les territoires d'Europe par rapport au reste du monde. Nous avons mis en place un certain nombre de traits comme l'Union Européenne avec des convergences entre les pays, d'un point de vue économique… Mais il subsiste toujours des contrastes de multiples natures, que ce soit en termes de développement économique, de peuplement, de dynamique agricole… Le plus souvent situé dans le centre périphérie. Il doit être possible de montrer des convergences qui n'excluent pas des divergences locales entre des métropoles qui rivalisent avec des villes moyennes, des campagnes dynamiques et des campagnes en crise. On montre ainsi des oppositions locales, car il s'agit d'espaces qui connaissent des visions différentes. Il fau alors ce poser la question s'il existe un modèle social européen qui transcendent tous ces clivages entre pays, entre territoires, entre régions…
[...] Cela est dû au fait que l'on prélève moins, dans les régimes de types corporatistes, on note des problèmes de crises économiques suite à une taxation du travail. Ces modèles sont tous confrontés à une crise profonde, notamment vis-à-vis du chômage. Dans le cas du modèle de Bismarck, il y a la nécessité d'un plein emploi et pour Bevering, d'une assise sociale suffisante. La plupart de pays européen voient apparaître un déséquilibre dans le financement de l'action publique, les Etats réduisent leurs actions (retraite par capitalisation ) entrainant un écart entre les divers statuts sociaux. [...]
[...] Partout, ces modèles sont en crise, quels qu'ils soient. Le discours défendu par Bruxelles est d'inventer un modèle social européen qui fasse l'équilibre entre une prospérité économique et une justice sociale. Cela est justifié par un niveau moyen des dépenses sociales, qui est aujourd'hui de 27% du PIB, alors que le niveau d'interventionnisme aux Etats-Unis est de 15%. Il subsiste donc une forme d'action sociale largement plus importante que dans d'autres régions du monde et qui reste une spécificité européenne. [...]
[...] Modèles sociaux et territoires en Europe On trouve un certain nombre de thèmes récurrents en Europe. Parler de l'Europe vise à trouver des points communs, des caractères qui spécifient les territoires d'Europe par rapport au reste du monde. Nous avons mis en place un certain nombre de traits comme l'Union Européenne avec des convergences entre les pays, d'un point de vue économique Mais il subsiste toujours des contrastes de multiples natures, que ce soit en termes de développement économique, de peuplement, de dynamique agricole Le plus souvent situé dans le centre périphérie. [...]
[...] Le mode anglo-saxon est instauré depuis les réformes de Margaret Thatcher en 1979. Il fonctionne selon le prélèvement de l'impôt, mais relativement plus faible puisqu'on assiste à une sélectivité des aides envers les plus pauvres et la santé. Les interventions publiques sont 25% inférieures à celle du modèle scandinave. Il y a une large ouverture à la concurrence et un très faible encadrement de l'activité économique. Ce système entraine un éventail des salaires beaucoup plus prononcés et une certaine précarité sociale, mais il permet une meilleure santé économique. [...]
[...] Mais il existe des voies divergentes concernant l'interventionnisme en Europe. On peut évoquer deux types de grands modèles. Le modèle Bismarckien qui consiste à financer des aides sociales par une taxation des salaires et une taxation du travail. Les lois sociales de 1870 se sont petit à petit enrichies, en Allemagne. Le système Beveridge, en Angleterre en 1944 qui pose une taxation de l'ensemble des résidents. Les Etats sont tombés d'accord pour financer les sociétés, mais chaque Etat le fait selon ses priorités. [...]
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