Depuis son apparition il y a 3 ou 4 millions d'années, l'homme s'est progressivement installé dans tous les milieux habitables de la planète qu'il a peu à peu transformés. Il occupe aujourd'hui la moitié des terres émergées, mais de manière très inégale. Dans cet espace habité, appelé œkoumène, la population a plus que triplé au cours des siècles et les migrations humaines modifient la répartition du peuplement. La Terre doit faire face aux besoins d'une humanité croissante, ce qui pose de graves problèmes en matière de ressources et d'environnement. Quels sont donc les principaux caractères du peuplement ? Comment expliquer les grandes disparités de l'implantation humaine ? Quel rôle jouent les migrations ?
La majeure partie de la Terre est recouverte par les mers et les cinq océans, l'homme se répartit sur six continents. Les climats, la végétation et les sols, les ressources en eau sont les grandes composantes géographiques dont l'homme doit tenir compte dans son occupation des milieux. Ces éléments conditionnent en effet les productions agricoles et donc la densité du peuplement. Cependant, si la répartition de la population et des activités qu'elle exerce est en relation directe avec ces facteurs, elle n'en dépend pas totalement : certaines limites ne peuvent être dépassées mais, par son action et par les aménagements qu'il entreprend, l'homme parvient à surmonter beaucoup de contraintes que la nature lui impose. Non seulement les climats varient beaucoup à la surface de la Terre, mais chacun d'entre eux change au fil des saisons et parfois même des journées. Comment s'organise la trame des climats et quels sont leurs caractères météorologiques ?
[...] A l'inverse, l'eau et la chaleur sont très favorables au peuplement. Dès qu'il existe un été sensible et une saison des pluies, l'agriculture devient possible et permet l'installation durable des hommes. Même la montagne n'est plus un obstacle quand elle connaît de bonnes conditions climatiques, comme dans les Andes centrales (températures douces, limite supérieure de la disparition de la végétation à 4600 m donc étagement très étendu, froid nocturne = absence de grandes maladies (fièvre jaune, paludisme) contrairement aux plaines) et les massifs d'Afrique de l'Est (Grands Lacs en altitude). [...]
[...] - entre les deux tropiques, les rayons chauffent la Terre perpendiculairement sur une petite surface et ont un trajet plus court à parcourir. - entre les cercles polaires et les tropiques, les rayons sont obliques, ils chauffent moins une plus grande surface. L'indicateur qui permet de mesurer la différence entre la chaleur que la Terre reçoit et la chaleur qu'elle restitue est le bilan radiatif. Il varie dans l'espace selon la position en latitude, la nature de la surface (roche, eau.), l'altitude et varie dans le temps selon le jour et la nuit et les saisons. [...]
[...] Le climat de mousson d'Asie en est une variante et à l'Est de cette zone, les littoraux sont régulièrement balayés par des cyclones parfois très destructeurs, il s'agit dans ce cas de précipitations d'ascendance cyclonique (provoquées par l'ascendance de l'air dans une dépression qui se forme sur des mers tropicales très chaudes). L'aridité qu'on rencontre près des tropiques est logique en zone anticyclonique. Elle résulte du manque d'eau par suite de la faiblesse des précipitations et de la puissance de l'évaporation. Cette évaporation est intense, car les températures sont élevées et les vents violents. [...]
[...] ( Sécheresse (situé à l'intérieur du continent, éloignement des océans constituant une forme d'abri). ( Il assure la transition avec la zone chaude. Les zones de fortes précipitations sont les régions équatoriales et les côtes. Les zones de faibles précipitations sont les régions tropicales et continentales. Il pleut quand de l'air humide s'élève, se refroidit et que la vapeur d'eau se condense en gouttes assez grosses pour tomber. Les régions équatoriales connaissent presque en permanence ce phénomène, elles font donc partie des zones humides du globe, il s'agit de précipitations d'ascendance convective (ascendance d'un air à fort gradient thermique (variation de température selon l'altitude, en moyenne 0,55°C/100m), l'air chaud, moins dense, a tendance à s'élever). [...]
[...] Un continent est une vaste étendue de terre émergée. L'ensemble des continents qui recouvre la Terre ne représente que 29,2% de la superficie du globe, soit 152 millions de km2, qui se répartissent plutôt dans l'hémisphère nord. On distingue habituellement 6 continents: Asie, Amérique, Afrique, Antarctique, Europe, Océanie. Le plus vaste des continents est l'Asie (44 millions de km2, soit de la surface du globe ou encore le tiers des terres émergées) et le plus peuplé ( milliards d'habitants en 2000, soit 60,8% de la population mondiale), situé en grande partie dans l'hémisphère nord. [...]
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