Énergie - Environnement, métropoles d'équilibre, hiérarchie du réseau urbain, hiérarchisation des villes, activités économiques, politiques et culturelles, territoire national, réseau urbain allemand
Tout un courant de pensée a conduit, après la Deuxième Guerre mondiale, à étudier les villes, leurs interrelations ainsi que la hiérarchie du réseau urbain. L'analyse du réseau urbain met en avant une hiérarchisation des villes dans un territoire national ou régional en fonction des activités économiques, politiques et culturelles qu'elles possèdent tout en prenant en compte le niveau de rareté des activités proposées.
Ces études urbaines, en s'appuyant sur l'exemple du réseau urbain allemand, ont débouché sur la conception d'un modèle d'organisation optimal d'un réseau de ville sur un territoire national. Celui-ci est constitué de métropoles régionales délimitant par leur influence un espace régional grâce à leurs activités tertiaires de haute technologie qui permet l'autonomie du territoire régional. Dans ce modèle, la capitale nationale assurerait un rôle national de cohésion entre les différentes régions autonomes.
Ce courant de pensée a constitué le modèle influant sur les tentatives d'aménagement de l'armature urbaine française en 1945 ; cette dernière étant jugée désorganisée par rapport au modèle précédemment exposé.
[...] En termes économiques, Paris avec son quartier de la Défense reste le pôle décisionnel et concentre la quasi-totalité des sièges sociaux des grandes entreprises sur le territoire national, et la région Ile de France fournit les 3/10 du Produit intérieur brut de la métropole (au sens de la France sans les DOM-TOM). Quand aux délocalisations d'emplois, l'agglomération a perdu ses emplois peu-qualifiés mais les emplois hautement qualifiés y ont fortement augmenté. Elle n'a pas été affaiblie, bien au contraire. Son rayonnement national et international s'est accru. [...]
[...] Les Métropoles d'équilibre Introduction au sujet : Pourquoi les métropoles d'équilibre ? Tout un courant de pensée a conduit, après la Deuxième Guerre mondiale, à étudier les villes, leurs interrelations ainsi que la hiérarchie du réseau urbain. L'analyse du réseau urbain met en avant une hiérarchisation des villes dans un territoire national ou régional en fonction des activités économiques, politiques et culturelles qu'elles possèdent tout en prenant en compte le niveau de rareté des activités proposées. Ces études urbaines, en s'appuyant sur l'exemple du réseau urbain allemand, ont débouché sur la conception d'un modèle d'organisation optimal d'un réseau de ville sur un territoire national. [...]
[...] En 1970, ces choix sont contestés et sont ajoutées les "villes assimilées aux métropoles d'équilibre" : Clermont-Ferrand, Dijon, Nice, Rennes et Rouen. Puis ont été ajoutés : Caen, Limoges et Montpellier. Pour éviter que ces métropoles ne se développent de façon mal contrôlée, des schémas d'urbanisme ont été établis par les OREAM (Organismes d'études et d'aménagement des aires métropolitaines) de façon à zoner l'espace c'est-à-dire de séparer les différentes activités (zone d'habitat, zone industrielle) mais également circulation et fonctions urbaines, grands équipements, axes de communication et espaces verts. [...]
[...] Après l'ouverture de cette ligne, le réseau de lignes nouvelles ne cessera de s'étendre. Les premiers TGV province-province furent lancés en 1984 entre Lille et Lyon via la Grande Ceinture, en 1986 entre Rouen et Lyon , la LGV Méditerranée en 2001 reliant Paris à Marseille et plus récemment la LGV Est-européenne (ouverte en 2007, étendant le réseau jusqu'à Strasbourg et l'Allemagne) De plus, des aéroports régionaux sont construits pour desservir les métropoles, gérés par les chambres d'industrie et de commerce, comme l'aéroport de Brest-Guipavas ou encore celui de Montpellier-Méditerranée en 1974. [...]
[...] Ces inégalités territoriales sont en parti issues du déséquilibre qui marque l'armature urbaine du territoire français dès 1945. C'est ce que dénonce Jean François Gravier en 1947 dans son œuvre Paris et le Désert français en décrivant l'hypercentralisation parisienne du réseau urbain français ainsi qu'un déséquilibre urbain entre Est et Ouest. Les études menées en 1945 sur l'armature urbaine française décrivent le caractère hyper centralisé du réseau urbain sur la capitale parisienne. En effet Paris, au détriment des provinces françaises, concentre toutes les fonctions de pouvoir, économique (siège sociaux, service de haut niveau, industries), politique (activités décisionnelles) et culturel. [...]
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