Asie orientale, richesses naturelles Asie, déficit alimentaire, dynamisme des réseaux maritimes, le modèle asiatique
Richesse naturelle de la pêche qui permet à des pays étroits peu propices à l'agriculture de réduire le déficit alimentaire (Japon, Indonésie). Elle permet aussi certaines productions industrielles nécessitant l'eau comme la sidérurgie, et surtout elle est un atout pour la production industrielle à l'heure de la mondialisation.
Elle simplifie les transports, d'où émergence de ports à conteneurs qui émergent à proximité des usines (Toyota à Hamamatsu ou Daewoo en Corée).
[...] Il existe également de fortes tensions concernant le droit d'accès et d'usage des espaces maritimes (droit d'accès portuaire négocié pour les Etats enclavés comme le Népal qui utilise le port de Calcutta). L'application du droit maritime y est délicate, et la recrudescence de la piraterie fait de la mer une source de danger et de déstabilisation pour les pays asiatiques. Le rapport asiatique à la mer entraîne de grandes disparités territoriales pour les pays asiatiques Volonté de rentabiliser l'espace utile, ie l'espace maritime. [...]
[...] Il en est de même en Chine, où le pays de l'intérieur souffre de retard majeur, de dépeuplement, se traduisant par un malaise social et une instabilité nationale. La mer est donc créatrice de disparités et donc d'instabilités pour ces pays (Tentatives de rééquilibrages sans grands succès. Déséquilibres d'ordre écologiques et dangers naturels Ravages causés par l'industrialisation massive des façades maritimes posent le problème du développement durable pour des pays dont le littoral a été exploité comme une marchandise. Problèmes majeurs quant à la littoralisation des activités et des hommes : tsunamis ( Désastres majeurs. [...]
[...] Cependant, cette organisation de l'espace n'est pas sans retombées néfastes. En effet, les terres intérieures sont reléguées au rang de périphéries. L'exemple du Japon est à ce titre très révélateur : La formidable croissance de l'urbanisation, conjuguée à l'exode rural massif, a accentué les oppositions villes portuaires/campagnes, et le dépeuplement des régions intérieures et périphériques. C'est ainsi que près de la moitié de la population (ie près de 500 millions d'hbts) est rassemblée sur moins de du territoire, dans les trois mégapoles de Tokyo, Osaka et Nagoya. [...]
[...] Cette maîtrise de la mer a rendu possible le développement du modèle asiatique La DIAT ( ) repose largement sur un transport maritime efficace. Délocalisations massives du Japon puis des pays de la première vague vers les pays émergents d'Asie Pacifique, puis réexportations (La maîtrise de la mer a donc été le vecteur du miracle asiatique. III- Cependant, la mer n'est pas sans danger pour les pays d'Asie et présente des retombées négatives. La mer est devenue un enjeu géopolitique de premier ordre : Le continent est émietté en archipels, ce qui entraine inévitablement des conflits de souveraineté. [...]
[...] En de l'industrie japonaise est déjà littorale, et les années de haute croissance ne feront qu'accentuer cette tendance. Avec la mondialisation de l'économie et l'intensification des échanges, les complexes industrialo-portuaires ont acquis une importance décisive dans la logique industrielle elle-même (Littoralisation des économies : ex des japonais qui transforment leurs littoraux donnant sur l'Océan Pacifique en façade maritime : aménagement des grandes baies de Tokyo Nagoya Osaka-Kobé avec leurs zones industrialo- portuaires remarquables. L'étroitesse des plaines pousse les japonais à construire sur la mer : les terre-pleins. [...]
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