La cité phocéenne a connu de profonds bouleversements au cours des dernières décennies. Ces bouleversements sont dus notamment aux crises économiques ainsi qu'au changement du mode de vie de la population française.
[...] En effet, étant donné leur poids démographique et économique, ces villes sont dotées d'une importante aire urbaine autour d'elles. Ainsi, à Marseille on peut voir que l'agglomération que l'on appelle MPM (Marseille Provence Métropole) a connu sur la période 1968-2006 une croissance positive du nombre d'habitants alors que comme on l'a dit la croissance était négative (très largement entre 1975 et 1990) pour Marseille intra-muros (doc - L'évolution du type des emplois à Marseille - Entre 1990 et 1999, Marseille connaît aussi de profonds changements dans le type des professions exercées à Marseille. [...]
[...] - Le nombre d'emplois industriels s'est divisé par deux à Marseille entre 1962 et 1990 et particulièrement entre 1975 et 1982, au moment des chocs pétroliers avec une baisse de plus de des emplois ouvriers en seulement 7 ans (doc - La place des étrangers à Marseille - On remarque, lorsque l'on compare la carte de la proportion d'étrangers par quartiers de Marseille avec la carte de la valeur immobilière de ces différents quartiers, que les étrangers sont massivement installés dans le XVème arrondissement de Marseille, c'est à dire là où l'immobilier est le moins cher, les constructions étant anciennes et en mauvais état. (doc 10). - Le manque de rénovation de l'habitat urbain de Marseille oblige les populations les plus pauvres à vivre dans des conditions de vie déplorables. Parmi les victimes, il y a les petits retraités maghrébins, anciens ouvriers, qui ont souvent coupé les liens avec leur pays d'origine et qui peinent aujourd'hui à se loger décemment (doc 12). - Stabilité de la population étrangère autour de entre 1950 et 2000. [...]
[...] - Cette restructuration est pilotée par l'ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) - Volonté de changer l'identité urbaine de Marseille en adoptant une architecture audacieuse qui marque la ville. Ainsi, Marseille a fait appel aux grands noms de l'architecture française et étrangère et va ainsi construire des tours de plus de 150 mètres de haut. - Lutte contre la paupérisation afin de rendre les quartiers attirants, en particulier les quartiers commerciaux (nouvelle charte concernant les vitrines éditée par la Mairie de Marseille). [...]
[...] En conclusion, les enjeux de restructuration urbaine de Marseille étaient et sont encore nombreux. En effet, la cité phocéenne, après avoir été touchée par une crise socioprofessionnelle assez forte qui allait jusqu'à déteindre sur l'organisation et les politiques d'urbanisme de la ville, tente désormais de montrer un visage neuf, moderne et plus uni d'une cité fière de son passé et qui a réparé ses différentes fractures urbaines en cherchant en même temps à se conférer un nouveau statut de port et de métropole rayonnante sur la Méditerranée. [...]
[...] Cependant, dans bien des cas, cette revalorisation entraîne des expropriations d'immeubles d'habitations voués à être démolis. La question du relogement de ces populations pauvres se pose alors. Ces populations sont-elles chassés de certains quartiers ? (doc 13 B). - Vaste plan de revalorisation de plusieurs espaces centraux de Marseille soutenus par le projet Euroméditérannée et notamment des logements sociaux comme ceux de la rue de la République, du quartier de la Belle-de-Mai, de St Charles, d'Arenc, de Joliette, principalement situés dans les arrondissements les plus défavorisés, le IIème arrondissement qui fait face à la mer et le XVème (doc 14). [...]
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