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Une économie en développement: évolution macro économique et sectorielle. Un social de tous les contrastes: De bons indices du développement. Pour quelles réalités sociales? Etude très complète sur ce pays.
L'économie marocaine avec son PIB de 33.8 milliard de dollars en 1999, 35 milliard en 2001, se situe au 57ème rang mondial, soit 0.147% du PIB mondial. Elle représente 5.6% du PIB de la zone MENA. Alors que l'ensemble des économies d'Afrique Subsaharienne représente 84% du PIB des pays bas.
L'économie marocaine, très petite à l'échelle de l'Union Européenne (0.41% de son PIB) est en revanche importante à l'échelle de l'Afrique (10.5% du PIB de l'Afrique Subsaharienne). En Afrique du nord enfin, elle est moins forte que celle de l'Algérie (72% de son PIB) mais supérieure à celle de la Tunisie (169.9% de son PIB). Elle a représenté 34% de l'économie du Maghreb en 2000 pour 43% du nombre de ses habitants.
Au cours des années 90 entre 1991 et 2000, la progression annuelle du PIB par habitant n'a été que de 0.1% par an.
[...] Le Maroc est l'un des pays au monde où les écarts de richesse sont les plus élevés. Les 10% les plus pauvres de la population gagnent et consomment du total national, alors que les 10% les plus riches représentaient 31%. La tranche des 20% les plus aisés consomment pratiquement la moitié du PIB 47%. I De bons indices du développement Par de nombreux aspects, le Maroc urbain est un pays en voie de développement avancé. Les touristes qui descendent dans les grands hôtels sont servis avec attention et se détendent dans des lieux pourvus de tout le confort moderne. [...]
[...] Le marché du tourisme national poursuit son développement en 2000. Le nombre des entrées touristiques a enregistré une progression rapide alors que le nombre de nuitées dans les hôtels classés ne s'est amélioré que de Le montant en devises rapporté par ce secteur s'est inscrit en hausse de Malgré ce riche potentiel, le Maroc n'a pas encore atteint les objectifs qu'il s'est fixé pour ce secteur à travers les différents plans de développement économique et social élaborés depuis le début des années 60. [...]
[...] Il s'agissait d'une tranche de 105.000 logements dont la réalisation était confiée à plusieurs promoteurs: les organismes sous tutelle (OST) contribuant à hauteur de 48.000 logements, les collectivités locales 16.000 et les promoteurs privés 41.000 logements. Une enveloppe de 6,3 milliards de Dirhams était mobilisée avec le concourt de la CDG milliards de Dirhams), le CIH milliard) et les banques commerciales (3milliards) pour le financement des crédits promoteurs et leurs consolidations en crédit acquéreurs. Mais qu'elle est, aujourd'hui, la réalité de tous cela ? [...]
[...] Si on revient aux dispositifs institutionnels on trouve que le parcours de l'investisseur au Maroc est des plus difficiles. Notons que le temps qui sépare l'investisseur de la première démarche à effectuer pour que son projet aboutisse à l'autorisation finale à investir est très long. Le tableau qui suit rassemble les différents papiers à réunir, à signer pour constituer le dossier d'investissement. Comme on peut le constater, ces différentes procédures administratives concourent à faire perdre beaucoup de temps à l'investisseur. [...]
[...] II - Pour quelles réalités sociales? Le mal développement dont souffre une large frange de la population peut être appréhendé par bien des aspects. Pour mieux comprendre la situation, nous analyserons certain points jugés nécessaires pour le bien être social à savoir, l'éducation, la pauvreté, l'emploi, la santé et l'habitat. Education et enseignement La crise de l'enseignement public au Maroc est un problème unanimement reconnu par les différents acteurs des champs politiques et sociaux. Cette situation peut être appréciée par de multiples indicateurs sociaux, les principaux d'entre eux étant l'analphabétisme et le chômage des diplômés, deux phénomènes de masse qui empoisonnent la vie sociale. [...]
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