Le Brésil est à la fois un des premiers pays à avoir été colonisé, occupé par les Portugais à partir de 1500 et l'un des premiers pays a avoir accédé à l'indépendance en 1822. Durant trois siècles, le Brésil a été une colonie essentiellement agricole de la couronne portugaise. Les colonisateurs ont exploité le pays en faisant se succéder plusieurs cycles économiques, le cycle du sucre du 16ème au 17ème, le cycle de l'or et du diamant au 18ème et le cycle du café à partir du début du 19ème siècle (...)
[...] C'est un espace marqué par le poids des contraintes naturelles. A un littoral fertile et urbanisé s'oppose une vaste steppe intérieure semi-aride, le "sertao" ou polygone de la sécheresse touché par des périodes de grands stress hydrique (aridité), les secas. Le Nordeste ne s'est jamais remis du déclin des plantations de canne à sucre tandis que le Sudeste a fondé son essor économique sur le profit tiré de l'exportation du café Une périphérie problème. Le Nordeste est la zone brésilienne du sous- développement. [...]
[...] Durant trois siècles, le Brésil a été une colonie essentiellement agricole de la couronne portugaise. Les colonisateurs ont exploité le pays en faisant se succéder plusieurs cycles économiques, le cycle du sucre du 16ème au 17ème, le cycle de l'or et du diamant au 18ème et le cycle du café à partir du début du 19ème siècle. Le Brésil a développé une économie extravertie, fondée sur les exportations et l'ouverture sur l'économie monde. Aujourd'hui, ce vaste Etat tropical aux dimensions d'un continent millions de km2 soit 15 fois la France et 5ème rang mondial par la superficie), fort de 176 millions d'habitants est la 1ère puissance économique d'Amérique latine et la 9ème mondiale. [...]
[...] L'élection du président Lula Da Silva en 2002 donné l'espoir que ces revendications soient satisfaites. Mais la réforme agraire promise n'a toujours pas réglé le problème agraire. Bernard Bret donne quelques explications à cet échec : " Pourquoi la nouvelle république n'a pas pu échapper à un nouvel enlisement de la réforme agraire. Une fois de plus, l'opposition fut violente et efficace. Elle vient des propriétaires fonciers qui se sont regroupés en une association de défense, l'union Démocratique Rurale, très influente dans l'opinion publique et dans les sphères du pouvoir. [...]
[...] Les structures agraires sont marquées par l'opposition entre latifundio et minifundia. Les latifundios (du latin "latifundium grand domaine) sont de très vastes propriétés foncières (exploitations agricoles de plus de 1000 voire 10000 hectares), souvent mises en valeur de manière extensive (élevage extensif) dans lesquelles les paysans sans terre sont salariés ou métayers et liés au maître du domaine par des liens de dépendance. On estime à plusieurs dizaines de millions d'hectares les surfaces inutilisées au sein des latifundios. Les minifundios sont de très petites exploitations agricoles dont la taille est souvent insuffisante pour faire vivre correctement le paysan et sa famille. [...]
[...] On se surveille, on surveille son sac. Une fois dans l'immeuble, on déguste la sensation de sécurité. Les déshérités sont en général aux alentours de la ville, dans un espace horizontal. Cette rencontre de deux espaces, le vertical et l'horizontal, est assez particulière de la réalité brésilienne : les biens-nés et les nouveaux riches dans des immeubles de plus en plus hauts, les pauvres dans des habitations classiques, petites maisons, baraques ou improvisations d'habitat. Cette donnée commence à changer pour les milliardaires qui, depuis un certain temps, ont commencé à construire à proximité de São Paulo des domaines hyper protégés pour abriter leurs villas, comme à Hollywood". [...]
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