Mais que se passe-t-il donc derrière ces clôtures surmontées de fils barbelés dans la périphérie de Buenos Aires ? On dirait une frontière qui séparerait deux pays. Et on pourra « à moitié » confirmer cela vu que ces fameux endroits clôturés sont appelés des « country » par les Argentins eux-mêmes. Mais qu'est-ce donc ces « barrios cerrados » qui fleurissent tout autour de Buenos Aires ?
Vers 2001, où l'économie argentine a commencé à fléchir, les classes pauvres et moyennes du pays se sont unies pour protester contre le gouvernement en place et les institutions financières, jugés responsables de la faillite des entreprises et de la fonte des épargnes des citoyens argentins.
[...] Ces vigiles sont en uniforme, équipés d'armes de poing, de fusils d'assaut et de talkies-walkies. Autant dire, parés à se battre en cas d'attaque du countries Même les employés des habitations se trouvant là doivent présenter une pièce d'identité justificative et une autorisation préalablement signée par ses employeurs, pour pouvoir accéder à leur lieu de travail. De même pour les personnes étrangères au barrio cerrado pièce d'identité et autorisation leur sont demandées pour pouvoir franchir ce barrage qui a toutes les apparences d'une frontière Une fois à l'intérieur du quartier, changement radical de décor avec de belles villas aux jolis toits de tuiles, des espaces verts, des parcs pour enfants et même des terrains de polo pour certains «countries ».On peut même voir des piscines dans le jardin de certaines villas. [...]
[...] Los "barrios cerrados" de Buenos Aires Mais que se passe-t-il donc derrière ces clôtures surmontées de fils barbelés dans la périphérie de Buenos Aires? On dirait une frontière qui séparerait deux pays. Et on pourra à moitié confirmer cela vu que ces fameux endroits clôturés sont appelés des countries par les Argentins eux-mêmes, ou plus communément barrio cerrado Mais qu'est-ce donc ces barrio cerrado qui fleurissent tout autour de Buenos Aires ? Vers 2001, où l'économie argentine a commencé à fléchir, les classes pauvres et moyennes du pays se sont unies pour protester contre le gouvernement en place et les institutions financières, jugés responsables de la faillite des entreprises et de la fonte des épargnes des citoyens argentins. [...]
[...] A long terme, ce phénomène peut s'étendre dans toute l'Amérique Latine, voire dans le monde entier et surtout dans les pays en voie de développement où la différence entre les classes sociales est parfois si grande que la criminalité envers les riches grandit de jour en jour, ou plus simplement, les riches seront protégés et sécurisés dans leurs coins et les pauvres seront laissés et livrés à leur sort quitte à devenir des criminels pour survivre. Bibliographie indicative Collectif, Denis Rolland, et Joëlle Chassin. Pour comprendre la crise argentine, Editions L'Harmattan p. [...]
[...] Patrick Lagadec, Laura Bertone, et Xavier Guilhou. Voyage au coeur d'une implosion : Ce que l'Argentine nous apprend, Editions d'Organisation p. [...]
[...] On a également vu un phénomène identique en Afrique du Sud durant la période postapartheid. Etrange en Argentine, qui était considérée comme le plus occidental et le plus égalitaire des pays d'Amérique Latine. Et c'est là que les agences immobilières entrent en jeu en proposant aux nantis un quartier totalement sûr, entendez par là clôturés de murs et de fils barbelés, des vigiles à l'entrée et le dernier mais non le moindre, l'accès au quartier en question est régi comme la loi sur les frontières entre deux pays limitrophes. [...]
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