On peut aborder deux aspects d'une autre lecture de la mondialisation :
- le « commerce équitable » constitue une autre manière d'effectuer les échanges dans l'économie, en promouvant des relations commerciales entre le nord et le sud non basées dans la domination mais dans le développement des pays ;
- l'altermondialisme, qui traduit le désir d'un nouveau monde, en appréhendant l'espace mondiale sans tenir compte des données politiques et économiques.
D'autres grilles d'analyse nous permettent alors de saisir l'espace mondial :
- la prise en compte de la culture d'un pays ou région du monde, avec l'étude des aires de civilisation comme une forme de résistance au processus d'uniformisation culturelle souvent dénoncé (Coca Cola, Jeans) ;
- le resserrement des liens entre les États avec la création ou le renforcement des organisations régionales pour mieux affronter les défis de la mondialisation.
- la prise de conscience d'un seul et même environnement à l'échelle planétaire, avec l'analyse des conséquences environnementales du développement économique (réchauffement, accident à Tchernobyl, pluie acide). On veut gérer un développement durable, avec une croissance qui respecte l'environnement.
Le monde est-il seulement gouverné par les mécanismes de l'économie ? Qu'en est-il du développement dans ce cas ?
À l'opposé, la représentation d'un monde en proie au retour de l'influence du religieux est-elle suffisante et acceptable ?
[...] La solution : le développement durable ? Définition - La notion de développement durable a été diffusée et expliquée à partir de 1987 par l'ancienne 1re ministre suédoise Brundtland, dame qui travaillait pour la Commission Mondiale de l'Environnement et le Développement Mondial des Nations Unies, dans le rapport Brundtland Elle définit le développement durable comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leur propre développement Il faut donc consommer de telles sortes que la descendance puisse continuer à consommer, et promouvoir un développement qui respecte l'environnement. [...]
[...] Le protocole de Kyoto a été proposé afin d'essayer de protéger l'environnement. Bilan : - Ce qui pose problème n'est pas l'absence d'État mais son manque d'efficience. Les pays où l'État est moins développé sont ceux qui souffrent le plus de la mondialisation (pays d'Afrique). - On a donc une tendance à diaboliser la mondialisation, en l'imputant la responsabilité des maux de la Terre. Cependant, la mondialisation ne fait que révéler et amplifier les déséquilibres déjà existants. II. Les grandes aires de civilisation A. Qu'est-ce qu'une aire de civilisation ? [...]
[...] - Des organisations naissent dans la deuxième moitié des 1990s. Au départ, elles s'identifient comme anti-mondialistes mouvement de contestation. L'acte officiel de naissance a lieu en 1999 à Seattle, dans une conférence de l'OMC, où les premiers anti-mondialistes se font entendre et font échouer la rencontre. - Mais l'anti-mondialisme devient rapidement utopique et se mue en altermondialisme. Il s'agit alors de s'adapter à une mondialisation acceptée comme un fait, en trouvant d'autres voies, mais ne pratiquant plus une opposition orthodoxe. [...]
[...] On distingue deux modalités : - l'assimilation, plus ou moins poussée selon le pays : l'Inde, malgré l'ancienneté de son histoire et de sa religion, profite aussi de la colonisation britannique pour devenir la plus grande démocratie du monde. Malgré le choc violent, il y a une assimilation ; - l'adaptation : le Japon, malgré la force de son identité, a su s'ouvrir aux pratiques économiques et commerciales de l'occident en devenant une zone d'impulsion mondiale. C'est une adaptation réussie Un choc des civilisations ? - S. Huntington, professeur à l'Université de Harvard, publie en 1997 Le choc des civilisations. [...]
[...] Les limites frontalières diffuses. - La mortalité des civilisations provoque la disparition ou le remaniement des limites. Les Aztèques au Mexique ou l'Égypte pharaonique ont disparu et avec eux les frontières de leur domaine. La religion : le principal critère de classement - La civilisation occidentale se caractérise par la religion judéo- chrétienne, avec ses branches catholique, orthodoxe et protestante. Elle est marquée depuis trois siècles par le recul religieux, la déchristianisation. On établit la séparation entre la législation et la religion, ce qui aboutit à une importante laïcisation des sociétés. [...]
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