Littoraux. Asie Orientale
Avec actuellement 25 % des échanges mondiaux, contre 5 % en 1950, il est clair que l'Asie Orientale – dans son sens strict, composée de la Chine Orientale, du Japon, de Singapour, Hong Kong, Taiwan, et Corée du Nord) a vu sa puissance commerciale se renforce sur la scène internationale. Or, la majeure partie de ses échanges se réalise sur les littoraux, grâce à des ports de grande taille : en quoi donc les littoraux sont-ils facteurs de puissance et de rayonnement pour l'Asie orientale ?
Il s'agira de démontrer que les littoraux étaient en quelque sorte prédestinés à être des zones de puissance ; puis nous verrons en quoi les aménagements des façades ont permis l'essor économique. Mais nous prouverons enfin que les disparités existent au sein de cette zone économiquement libre.
[...] Le facteur humain était donc, dès le départ, un atout pour faire des littoraux un espace moteur en Asie Orientale. Volonté des dirigeants Cependant, le facteur géographique et historique n'est pas à oublier. En effet, étant donné le manque d'espace et de ressources naturelles –notamment au Japon, à Singapour et Hong Kong-, les états se sont vus obligés d'orienter leur activité commerciale vers l'extérieur, pour pouvoir subsister. Par ailleurs, le fait même que le Japon ou Taiwan soient des îles les a forcés à s'ouvrir à l'extérieur. [...]
[...] Tous permettent une activité commerciale accrue, intrazone ou avec le reste du monde. Mais les aménagements, ce sont aussi les terres-plein, comme à Tokyo où ils sont à vocation industrielle et tertiaire, comptant des usines, un aéroport, des bureaux Tout ceci afin de gagner du terrain sur l'océan, en raison du très problématique manque de place sur le territoire. Nous pouvons donc affirmer que les pouvoirs publics jouent un rôle important dans l'aménagement des littoraux. A ce titre, il convient de citer la qualité de port troc de Singapour, c'est-à-dire une zone où les investisseurs bénéficient d'avantages fiscaux, mais surtout la Chine. [...]
[...] En effet, il existe de significatives disparités entre les littoraux de l'Asie Orientale. III. Des disparites Pôles dynamiques Le pôle principal est essentiellement le Japon, et plus précisément, le Japon de l'Endroit c'est-à-dire la Mégalopole japonaise, située à l'est du pays et forte de cent millions d'habitants. Cet espace littoral, où les densités sont toujours fortes, concentre les fonctions de commandement du pays, mais aussi les principaux pôles industriels et tertiaires, facteurs de puissance dans conteste sur le littoral de la seconde économie mondiale. [...]
[...] Des facteurs annonciateurs de puissance Le facteur humain Avec ses deux milliards d'habitants (hinterland chinois compris), l'Asie Orientale concentre à elle seule un tiers de l'Humanité. C'est une zone où les densités sont extrêmement fortes, et ceci surtout sur les littoraux : ainsi, la Cité-Etat de Singapour compte 6935 habitants au kilomètre carré, pour un total de 4,5 millions d'habitants. Le Japon, où la population est concentrée sur les rares plaines littorales, compte 127 millions d'habitants, dont 80% vivent dans la Mégalopole japonaise. C'est-à-dire que, plus que la littoralisation, c'est la littubarnisation des Hommes qui s'est opérée en Asie Orientale. [...]
[...] Mais les flux sont également très importants à l'échelle mondiale : l'Asie Orientale importe des matières premières et des biens de consommation, et exporte essentiellement des produits manufacturés. Les flux financiers d'investissement se portent essentiellement, nous l'avons dit, vers le littoral chinois, permettant son développement. Enfin, les flux touristiques ne sont pas à négliger : combien de millions de touristes asiatiques visitent chaque année la France ? De fait, les aménagements de toute sorte ont permis l'essor des activités commerciales, financières, touristiques, etc. faisant des littoraux des zones motrices dans la puissance de l'Asie orientale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture