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. Les pays désertiques du Moyen Orient, riches en énergie, concentrent les 2/3 de la production mondiale d'eau douce à partir d'eau salée. Le Koweit a été le premier, dans les années 50, à construire des centrales capables de réaliser ce processus. Le Koweit dépend aujourd'hui de ces 4 usines de dessalement pour son approvisionnement en eau. 45 % de cette eau sert à l'entretien des jardins publics ou privés.
. Pourtant, c'est l'Arabie Saoudite qui a construit le plus d'usines de dessalement avec un total de 23 complexes au bord du Golf Persique et de la mer rouge. Désormais, la plupart des grandes villes saoudiennes sont alimentées en eaux dessalées grâce à des réseaux de canalisation. L'eau dessalée est utilisée pour l'alimentation urbaine.
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? La Turquie s'est lancée dans un projet gigantesque de construction de barrage : 14 barrages sur la partie amont de l'Euphrate et 9 sur le Tigre.
. Lorsque les aménagements seront terminés, le débit de l'Euphrate se réduira de 37 % (au dépend de la Syrie) et celui du Tigre de 24 % (au dépend de l'Irak).
. La concertation entre la Syrie, la Turquie, et l'Irak n'est pas inexistante. En 1987, un accord a été signé entre ces 3 pays pour assurer un débit minimum de 500m3/s à l'entrée de la Syrie dont 58 % pour l'Irak. Il existe même de nouvelles négociations, mais la Turquie refuse d'élever le débit à 700m3/s.
? Finalement, les aménagements ayant pour but d'augmenter les ressources en eau ont fonctionné. Malheureusement, ils sont responsables de plusieurs autres problèmes.
? Tout d'abord, ces politiques ne régleront bientôt plus le problème d'un point de vue quantitatif puisque les prélèvements augmentent sans cesse.
? De plus, les aménagements ne règlent pas non plus le problème qualitativement. Par exemple, les nappes fossiles sont polluées à cause de prélèvements trop importants.
? Finalement, les barrages causent beaucoup de dégâts et notamment celui d'Assouan (...)
[...] 12 pays sont des géants mondiaux : ils contrôlent les de l'écoulement terrestre. A l'inverse, une dizaine de pays situés dans des régions sèches disposent de 1 km3 d'eau/an (Jordanie, Chypre Cette approche des ressources reste trop globale et indifférencié. A l'intérieur de certain pays, il peut exister de grandes variations de disponibilités en fonction des variations climatiques. Inégalités liées à l'homme En 2000, la moyenne mondiale se situait à 6800 m3/an/hab. Les écarts par rapport à la moyenne sont gigantesques. [...]
[...] Malheureusement, l'irrigation par aspersion correspond aujourd'hui seulement à des cultures irriguées. Dans les pays musulmans, l'eau est considérée comme un don de Dieu. Il y a donc un problème pour faire payer l'eau et les gens ont même tendance à en utiliser trop de ce fait. Les eaux industrielles et urbaines : 10 à (40 à dans certain pays pauvres) de perte due à la vétusté des conduites. Les tensions liées à l'eau A Les conflits inter - étatiques 1 La concurrence entre villes et campagnes L'allocation de l'eau devient une source de conflit de plus en plus vive entre les villes et les campagnes. [...]
[...] Il n'existe pas encore de cadre juridique international pour résoudre les conflits liés à l'eau. Conclusion Les problèmes posés par l'eau sont loin d'être résolus. Le défi contemporain consiste à déployer autant d'ingéniosité pour apprendre à vivre en équilibre avec l'eau que l'on en a mis pour la contrôler, la mobiliser et la maîtriser au cours du temps. Les économies d'eau, une utilisation plus rationnelle, le recyclage et la lutte contre la pollution peuvent engendrer de substantiels approvisionnements qui permettraient d'éviter les pénuries à venir. [...]
[...] Les eaux restantes sont loin d'être accessibles : elles sont pour l'essentiel stockées dans les calottes glaciaires (inlandsis) et les icebergs. Les eaux douces accessibles proviennent en totalité des précipitations ( km3/an). Les précipitations : - forment des écoulements dont une partie alimente les fleuves et rivières : écoulements superficiels - alimentent les nappes phréatiques : écoulements souterrains On considère, que, compte tenu de l'évaporation, les écoulements qui résultent des précipitations ne forment plus que 40000 km3 d'eau/an. Du fait des irrégularités, la quantité d'eau sur laquelle on peut compter n'est plus que 12000 km3/an. [...]
[...] Désormais, la plupart des grandes villes saoudiennes sont alimentées en eaux dessalées grâce à des réseaux de canalisation. L'eau dessalée est utilisée pour l'alimentation urbaine. La régénération des eaux usées Les eaux usées urbaines peuvent, après traitement, être utilisées pour l'irrigation. C'est en Israël que l'effort de récupération des eaux est le plus ambitieux puisque des eaux usées sont traitées et réutilisées. Puiser dans le nappes fossiles Une autre forme de mobilisation des eaux consiste à puiser dans des nappes fossiles. [...]
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