Depuis quelques années, notamment depuis le voeu de la Turquie d'intégrer l'Union Européenne, le problème kurde a resurgi dans les médias en Occident. Ne connaissant que très peu ce pays asiatique et les tensions qui y règnent, j'ai décidé de réaliser mon dossier sur ce peuple kurde dont l'indépendance est l'objet du plus grand souhait et en même temps de la plus grande lutte. Je vais donc m'intéresser aux aspects géographique, historique, puis culturel et artistique, et enfin économique et politique de ce pays, dont les difficultés actuelles méritent autant d'attention que le conflit israëlo-palestinien par exemple.
[...] Il revêt une grande importance dans l'économie mondiale en remplaçant progressivement le charbon comme combustible et en prenant une place non négligeable comme matériau brut dans l'industrie chimique. Les gisements de pétrole du Kurdistan fournissent plus de la moitié de la production irakienne qui atteignait 180 millions de tonnes en 1979, et dont les revenus pétroliers se sont élevés jusqu'à 26 billions de dollars pour l'année 1980. La France, l'Italie, les Pays-Bas et l'Allemagne ont été, dès le début, les principaux clients du Kurdistan d'Irak. [...]
[...] Leur production est nourrie d'influences iraniennes et hellénistiques. Les manuscrits peints étaient divers, tant littéraires que scientifiques, mais beaucoup de ces oeuvres ont disparu, détruites dans les incendies des villes ou par suite de réactions religieuses ultérieures. L'iconographie la plus caractéristique de ces manuscrits peut être analysée à travers plusieurs thèmes, revenant de façon récurrente: la représentation du souverain, dans une scène qui nous est à présent familière, trônant ou siégeant au milieu d'un banquet, une coupe en main; celle de la vie quotidienne, avec une illustration minutieuse des villes et des campagnes, ainsi que de leurs habitants; celle de la végétation, au contraire beaucoup plus stylisée; enfin, une série de peintures montre les contacts féconds qui avaient lieu avec le monde byzantin. [...]
[...] L'hypocrisie de la Turquie n'a d'égal que l'hypocrisie européenne. On n'accuse pas la Turquie d'être un régime coupable de crimes comparables à Milosevic ou à Saddam. On la condamne timidement du génocide arménien, mais les Kurdes restent une affaire interne de la Turquie. Faux débats, fausse démocratie mais vrai massacre; voilà le vrai problème que pose l'adhésion de la Turquie dans l'Union Européenne aujourd'hui. CONCLUSION: Des rêves ou des illusions? S'il est une région où l'intervention américaine contre l'Irak est attendue, c'est le Kurdistan. [...]
[...] Elle est nettement mélodique et monodique, avec une large prévalence du fausset dans l'exécution. La structure se fonde sur une semi-improvisation au cours de la partie finale, généralement rythmique et mélodique. Les règles, les formes et les échelles musicales découlent de la langue kurde et se basent sur une éthique. On peut subdiviser la musique kurde en deux genres. Le premier est une musique "de jour", destinée aux festivités. Elle est caractérisée par une forte structure rythmique et destinée à des fêtes de mariage ou de circoncision par exemple. [...]
[...] Sa superficie totale est d'environ 500.000 soit presque celle de l'Espagne, et est répartie en quatre zones: 3 La population La population totale des Kurdes (hors diaspora) est estimée à plus de 35 millions de personnes, ce qui mettrait le Kurdistan au 30ème rang des 193 états du monde. Cet histogramme groupé en 3D permet de rendre compte de la répartition géographique des Kurdes en 2000 hors diaspora par rapport à la population totale des Etats dans lesquels ils vivent. Cependant, il faut prendre aussi en considération le nombre relativement élevé de Kurdes vivant au Liban ou en exil dans d'autres pays, notamment dans les pays occidentaux. On estime en effet que Kurdes sont réfugiés en Europe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture