L'interface méditerranéenne est un lieu d'échange, de flux, entre les pays bordant cette mer méditerranéenne avec d'un coté les pays du Nord et de l'autre les pays du Sud. Ces flux peuvent être de plusieurs ordres, flux humains, flux de capitaux...
Quelles sont les différentes sortes de mobilité humaines ? Sont-elles également réparties sur l'interface ? Ont-elles des conséquences positives ou négatives sur les pays du sud ? La mobilité non uniforme des hommes (I) a des conséquences plutôt positives sur les territoires du Sud (II) (...)
[...] Bien sur, cela oblige un éloignement des immigrés et de leur famille et peut provoquer représailles des familles qui n'ont pas ces retours de salaires envers celles qui en ont. Le tourisme Ensuite, le tourisme (qui peut représenter un part importante du PIB comme nous l'avons dit précédemment) a permis d'aménager le territoire avec la création de grands complexes touristiques (proposants hôtels, appartements, villas, golfs Donc, le tourisme assure lui aussi le développement économique des pays. Mais ces complexes détruisent les paysages et il peut y avoir un choc des cultures entre les locaux et les touristes, aux coutumes parfois très différentes (des jeunes femmes se promenant en bikinis en Algérie peuvent se heurter aux visions des locaux par exemples). [...]
[...] II) Ces flux ont des conséquences plutôt positives sur les territoires du Sud. De plus, étant donné que ces flux partent essentiellement du Maghreb, il est le principal concerné par ce développement. Développement des pays du Sud Tout d'abord, une partie des retours de salaires ont permis un développement des villages. En effet, les immigrés travaillant dans les pays du nord renvoient une partie de leur salaire à leur famille resté dans le pays d'origine. Cet argent auquel vient s'ajouter les aides de l'Etat permet à des villages d'avoir accès à l'électricité, à l'eau et des dispensaires et des bibliothèques se construisent. [...]
[...] La mobilité des hommes sur l'interface est inégale. Un contraste apparait entre l'ouest actif et l'est où les échanges sont moindres. Les échanges sont très nombreux entre l'arc latin (Espagne, France et Italie) et le Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie). Les flux de main d'œuvre (donc flux Sud-Nord) sont très présentes car le Maghreb envoient sa propre population mais en même temps des africains subsahariens. Le Maghreb est une terre de transit qui possèdent deux détroits (Détroit de Gibraltar et détroit de Sicile) permettant d'accéder à l'espace Schengen et aux pays les plus riches (PIB par habitant de 14000 à 22100 dollars fois plus qu'au Maghreb, et IDH supérieur à 0.92 ) de l'interface méditerranéenne. [...]
[...] L'interface méditerranéenne : mobilité des hommes et effets sur les territoires du Sud. L'interface méditerranéenne est un lieu d'échange, de flux, entre les pays bordant cette mer méditerranéenne avec d'un coté les pays du Nord et de l'autre les pays du Sud. Ces flux peuvent être de plusieurs ordres, flux humains, flux de capitaux . etc. Qu'elles sont les différentes sortes de mobilité humaines ? Sont-elles également réparties sur l'interface ? Ont-elles des conséquences positives ou négatives sur les pays du sud ? [...]
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