Depuis la fin du 20ème siècle, le monde est entré dans un processus de mondialisation que l'on interprète par une nouvelle phase de phénomènes économiques, financiers, écologiques et culturels dans l'intégration planétaire. Certaines régions de l'espace mondial, telles que les pôles de la triade, ont joué un grand rôle dans celle-ci. Mais c'est l'intégration de l'Asie orientale, comme acteur important dans la mondialisation qui nous intéresse ici.
Ainsi, il nous est donné de nous demander comment et en quoi est-ce que l'Asie orientale s'intègre à la mondialisation (...)
[...] Avec les accumulations d'armes de parts et d'autres, les risques de dérapages sont grands. Alors, malgré les relations fortes qui témoignent de l'idée de l'existence d'une aire régionale amenant l'idée d'une continentalisation exprimant sa puissance, une dépendance extérieure et une absence d'unité monétaire fragilisent l'aire de l'Asie orientale. Et malgré son succès actuel, les PIB et les IDH faibles de la Chine témoignent de son développement insuffisant. Cette aire apparait donc à la traine, face à l'Europe ou l'Amérique. De plus, les contentieux et tensions qui demeurent entre Taiwan et la Chine ne laissent rien présager de bon quant à la probabilité d'une guerre, et aux conséquences humaines et écologiques qu'elle entrainerait, alors que des désastres écologiques ont déjà eu lieu à cause du brusque développement des littoraux. [...]
[...] Mais en dehors de la fragilité de cette zone, la crise financière de 1997 avait aussi fait voir la volonté des Etats-Unis de forcer des pays à s'ouvrir à toutes les natures de flux internationaux comme pour la Corée. De plus, cette zone ne comprend pas de regroupement économique régional propre comme c'est le cas de l'Europe. C'est pourtant la volonté de l'ASEAN. Mais le Japon n'en fait pas partie et on peut songer que c'est l'un des facteurs qui peut empêcher le type d'initiative visée. Alors cette région souffre de l'absence d'unité monétaire, car il n'y a pas de zone yen. [...]
[...] Et, faut-il encore se demander : à quel prix ? [...]
[...] Dans ces endroits, les taux de populations urbaines sont en général très élevés, sauf pour la Chine dont le peuplement rural est encore à 64,2%. Toutefois, celle-ci possède 46 agglomérations millionnaires. Et au total, l'aire de l'Asie orientale compte plus de 20% des 425 villes millionnaires du monde, elle possède d'ailleurs plusieurs mégalopoles dont la plus importante du monde : Tokyo, alors on peut dire que les réseaux urbains de cette aire sont très étoffés. Mais au niveau du développement, l'indice de développement humain (IDH) est surtout élevé au niveau de Hong-Kong, de Singapour, de la Corée du Sud et du Japon, car l'IDH de la Chine est plutôt moyen. [...]
[...] Toutefois, elle a su effectuer un étonnant retournement économique à partir de la fin des années 1970 en optant pour un socialisme de marché Les débuts de la littoralisation et de l'ouverture capitalistes de la Chine à eu lieu de 1980 à 1988 ; l'ouverture intérieure s'est traduite par la décollectivatisation des campagnes et une révolution verte où les Chinois ont eu la possibilité de créer des entreprises individuelles, au capital privé, et d'orienter l'industrie vers les biens de consommation ; l'ouverture extérieure vers le monde capitaliste s'est faite par l'appel aux IDE, l'adhésion à l'OMC et la littoralisation intensive. D'ailleurs, de nos jours, la chine est à la tête des IDE car elle est un pays-atelier grâce à la faiblesse des coûts salariaux, et l'importance des implantations industrielles étrangères comme l'importance du marché intérieur Chinois sont des motivations qui expliquent sa montée en puissance. Ensuite, dans cette aire, le taux de croissance du PIB à souvent été supérieur à 10% entre 1955 et 1990, ce qui est plutôt exceptionnel. [...]
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