Le Brésil est l'État le plus puissant du continent sud-américain. Globalement, le Brésil renvoie à une image positive (football, carnaval, dance, etc.), mais aussi à une image négative (favelas, déforestation, violence, accroissement du nombre de paysans sans terre).
Cette vision est assez contrastée : peut-on parler d'un « mal-développement » du pays ? Ses progrès et son ouverture à la mondialisation sont assez contrastés. L'exploitation des ressources naturelles avec des cycles hérités de la colonisation a entraîné une répartition de population très inégalitaire (...)
[...] Ces latifundios servent à produire des cultures exportables. À l'inverse, une majorité de paysans cultivent des minifundios, parfois même des microfundios (encore plus petit) leur permettant à peine de produire de quoi survivre. Il y a ainsi plus de 3,5 millions de poias frias (gamelles froides). Pour pallier à ces problèmes, le gouvernement tente de réaliser des réformes agraires. Le projet actuel du Président Lula (élu en 2002) est d'inciter les paysans sans terre à s'installer en Amazonie. C'est le plan faim zéro C. [...]
[...] Les favelas sont le théâtre de maux sociaux : beaucoup d'enfants sont abandonnés, la délinquance est fortement développée, la drogue, la criminalité et la prostitution le sont tout autant et les habitants connaissent un sous-emploi massif. Ainsi, à Paraisopolis, le 2ème bidonville de Sao Paulo, sur habitants des habitants sont au chômage. Entre ces deux zones se trouvent des zones intermédiaires où l'on trouve des cortiços (immeubles taudifiés). À l'inverse, en marge de la ville, se trouvent les condominios fechados (quartiers forteresses gardés par des services privés). Conclusion Le Brésil a beau être une puissance régionale, il reste l'un des pays les plus inégalitaires au monde. [...]
[...] Pour mieux intégrer cette espace, l'État a décidé de décentraliser la capitale à Brasilia. Mais la politique concernant l'Amazonie, terre de réserve, compromet le développement durable. Les tribus indiennes Kayapo et Métyktire souffrent également du processus de déforestation lancé par le gouvernement pour les paysans II. Les dynamiques à l'échelle régionale Depuis 1950, la politique d'aménagement du territoire vise à promouvoir l'égalité socio-spatiale et réaliser l'unité territoriale. Voilà pourquoi le gouvernement crée en 1960 la capitale, Brasilia, qui compte aujourd'hui 2 millions d'habitants. [...]
[...] On constate une opposition entre le Nord et le Sud, entre le littoral et l'intérieur du pays, mais également une opposition entre les villes et les campagnes. Ces oppositions génèrent des flux migratoires intenses et une explosion urbaine mal maîtrisée. Des politiques sont menées pour assurer un meilleur développement, mieux réparti sur le territoire, mais il existe aussi des flux migratoires vers l'extérieur. Comme il n'y a pas un Sud, mais des Sud, il n'y a pas un Brésil, mais des Brésil. [...]
[...] Les régions du Sud et du Sudeste du Brésil symbolisent l'intégration du Brésil à la mondialisation. La stratégie de développement est extravertie depuis les années 1950 grâce à Vargas (au pouvoir de 1930 à 1945 et de 1950 à 1954) initiateur de la modernisation brésilienne B. Le Nord-Est (Nordeste) Le Nordeste est une périphérie intégrée, en voie d'intégration. Cette région en réserve actuellement a été le centre du pays. Elle connaît aujourd'hui de grandes difficultés. C'est la région la plus pauvre du Brésil, caractérisé par des inégalités sociales criantes, très peuplée mais très rurale. [...]
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