Intégration des territoires à la mondialisation, Triade, FMI fonds monétaire international, Bric, ASEAN, ALENA, IDH indice de développement humain, Goldman Sachs, PIB mondial, stock-exchange, securities exchange, bourse
Contrairement à la pensée du géographe Richard O'Brien, la mondialisation n'entraîne pas la création d'un village planétaire et ne cause pas la fin des territoires. En effet, la mondialisation, qui est un phénomène relativement récent, correspond à l'internationalisation des flux de tous types, qu'ils soient matériels (marchandises) ou immatériels tels que les capitaux ou les informations. Ces flux s'appuient donc sur des réseaux qui peuvent être virtuels comme les réseaux sociaux ou concrets avec des infrastructures telles que des routes terrestres ou maritimes qui relient des ports du monde entier. C'est pourquoi, en plus de nombreux progrès réalisés et donc de l'accélération des échanges, bon nombre de géographes tendent à penser que le monde entier est interconnecté et que par ce biais, l'ensemble des territoires est mis en réseau.
[...] Aujourd'hui, certains territoires sont de véritables centres d'impulsion de la mondialisation comme les aires de puissance, les puissances associées, les puissances incomplètes et à plus grande échelle les interfaces maritimes, les régions transfrontalières et les villes mondiales. D'un autre côté, la mondialisation a mis de côté certains territoires comme les PMA, eux-mêmes fracturés socialement à l'échelle régionale et locale. Pour autant, nous avons parlé d'aires de puissance et de puissances incomplètes. Ce dernier terme apparaît alors comme péjoratif. Néanmoins, l'influence de ces pays émergents ne cesse d'augmenter au détriment de l'influence des aires de puissances. [...]
[...] Néanmoins, la mondialisation fait également apparaître des territoires en marge des échanges internationaux. II. Les territoires en marge à toutes les échelles En effet, certains territoires sont aujourd'hui en marge de la mondialisation à l'échelle mondiale. Les pays les moins intégrés sont les Pays les Moins Avancés (PMA) ; ces derniers sont considérés comme tels par l'ONU lorsque le pays dispose d'un PIB inférieur à dollars ou encore une production industrielle inférieure à du PIB. Ces pays souffrent d'une fracture numérique, d'un blocage économique puisqu'ils ne réalisent que de l'agriculture de subsistance, de défaillances sociales puisqu'ils ne disposent pas de protection sociale pour la maladie, la vieillesse, la retraite, etc. [...]
[...] L'inégale intégration des territoires à la mondialisation – Quels sont les territoires intégrés à la mondialisation et ceux en marge ? Contrairement à la pensée du géographe Richard O'Brien, la mondialisation n'entraîne pas la création d'un « village planétaire » et ne cause pas la « fin des territoires ». En effet, la mondialisation, qui est un phénomène relativement récent, correspond à l'internationalisation des flux de tous types, qu'ils soient matériels (marchandises) ou immatériels tels que les capitaux ou les informations. Ces flux s'appuient donc sur des réseaux qui peuvent être virtuels comme les réseaux sociaux ou concrets avec des infrastructures telles que des routes terrestres ou maritimes qui relient des ports du monde entier. [...]
[...] D'autres encore subissent une instabilité politique forte comme en Syrie ou en Afghanistan, qui les coupe totalement des flux touristiques notamment. Enfin, certains pays comme le Kazakhstan font face à un développement très faible causé par une non- redistribution des richesses en raison d'une corruption importante. De plus, on retrouve également des espaces périphériques à l'écart de la mondialisation à plus grande échelle. Dans un premier temps, à l'échelle régionale ou étatique, on constate une valorisation de certains espaces tels que les littoraux. [...]
[...] Ces territoires sont les plus intégrés à la mondialisation puisqu'ils représentent, sur le plan économique, près de du Produit Intérieur Brut (PIB) mondial et concentrent des flux commerciaux. Sur le plan financier, les trois grands pôles réalisent des transactions financières grâce à leurs bourses parmi les plus importantes du monde, telles que la Tokyo Stock Exchange au Japon, la City à Londres ou encore celle de Wall Street aux États-Unis. Sur le plan politique, elles disposent des sièges des plus grandes organisations internationales tels que celui de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en Suisse, celui du Fonds Monétaire International (FMI) à New York et celui de la Banque Mondiale aux États-Unis. [...]
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