Kerry, Bachar El Assad, printemps arabe, dictateur syrien, Rais, manipulation jihadiste, Etat islamique, Front al-Nosra, Daesh, monarchies du Golfe
Tandis que sonne régulièrement son oraison funèbre depuis 2012, Assad continue à se frayer un chemin vers la consécration du président le plus coriace du Printemps arabe.
Dernièrement le régime a gagné une bataille, sans doute décisive, sur le terrain diplomatique : la diplomatie américaine se dit prête à discuter directement avec lui. Certes Paris se dit réticente et affirme ne jamais accepter de parler avec le dictateur syrien. Néanmoins vu les derniers précédents en la matière, il est fort à prévoir que François Hollande n'aie d'autre choix que de suivre le mouvement.
[...] L'incroyable aveu d'impuissance de Kerry face à Bachar El Assad Tandis que sonne régulièrement son oraison funèbre depuis 2012, Assad continue à se frayer un chemin vers la consécration du président le plus coriace du printemps arabe. Dernièrement le régime a gagné une bataille, sans doute décisive, sur le terrain diplomatique : la diplomatie américaine se dit prête à discuter directement avec lui. Certes Paris se dit réticente et affirme ne jamais accepter de parler avec le dictateur syrien. Néanmoins vu les derniers précédents en la matière, il est fort à prévoir que François Hollande n'ait d'autre choix que de suivre le mouvement. [...]
[...] Peu à peu, les combattants qui n'auront pas intégré l'EI ne pourront survivre qu'en faisant partie de groupes exclusivement liés à des activités subversives ou criminelles. Face à un État Islamique de plus en plus menaçant vis-à-vis de l'Occident, des milliards sont injectés pour bombarder les positions de Daesh (acronyme arabe). Or les dix ans de lutte promis par Obama pour éliminer définitivement le Califat deviennent particulièrement lourds à tenir. À présent l'Administration américaine semble bel et bien souhaiter en terminer au plus vite, quitte à quémander de l'aide à son ennemi juré. [...]
[...] Faisant partie de l'axe stratégique US, la pilule sera pour le Président français difficile à avaler. - Les monarchies du Golfe en sont également pour leurs frais : sous les injonctions des USA, des milliards de pétrodollars avaient été injectés dans le gouffre financier d'une guerre syrienne. Plus graves, loin de réussir à renverser Assad, ils se sont lancés dans une course aux armements, perdue d'avance, contre la Perse voisine. - La Turquie d'Erdogan, de loin la plus acharnée contre Assad, doit déchanter, car son ennemi le président du pays voisin est désormais sollicitée par le Maître de lieux américain. [...]
[...] Tellement, que depuis la défaite cuisante de l'EI dans la ville kurde stratégique de Kobani les Irakiens et les Peshmerga, à la faveur des bombardements massifs, en particulier de l'aviation irakienne, avancent irrésistiblement pour déloger les jihadistes des zones qu'ils avaient conquises durant la fulgurante offensive de l'été dernier. Le pouvoir syrien quant à lui, loin du chaos, regarde ses adversaires acharnés se neutraliser. Et il sort pour la première fois vainqueur d'un round diplomatique . dans un contexte de guerre intestine entre rebelles, al Nostra, l'EIIL, la coalition, les pétrodonateurs étrangers ou encore la Turquie et Israël. [...]
[...] Et on constate que Poutine croit ne rien perdre à se montrer agressif. - Ensuite l'Iran, allié stratégique de la Syrie, concentre son économie sur la production d'un armement de plus en plus sophistiqué. On ne sait toujours pas si les recherches pour produire la bombe nucléaire iranienne sont réelles ou s'avèrent être de la pure propagande. Toujours est-il qu'en regard de la puissance militaire développée par l'économie iranienne, tout offensive israélo-américaine contre ce pays d'apparenterait désormais à une aventure particulièrement périlleuse. [...]
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