Certains artefacts datant d'environ -500 av. J.-C. portent à croire que la première civilisation habitant le territoire de la Colombie vivait près du fleuve Magdalena, plus précisément à San Augustin dans les Andes colombiennes. On suppose que ces autochtones étaient pour la plupart des chasseurs et des agriculteurs. L'analyse de certaines constructions laisse supposer qu'il avait un style se rapprochant de celui des Aztèques.
En 1499, Alonso de Objeda, un explorateur espagnol venu d'Europe, découvre le territoire colombien. Peu de temps après en 1500, Rodrigo de Bastidas et Vasco Nunez prennent la décision et débutent la conquête de la Colombie. Ils étaient motivés par la recherche de métaux rares comme l'or et l'argent ainsi que par celle de pierres précieuses.
Rapidement, les Européens réduisent les autochtones à l'esclavage pour travailler principalement dans les mines. Toutes ces ressources étaient ensuite redirigées vers l'Espagne. En peu de temps, l'ensemble du territoire fut conquis. Les ressources continuèrent d'être exploitées durant les trois cents années qui suivirent et le peuple indigène fut réellement décimé.
[...] Un nouveau courant idéologique envahit alors le pays. Dans les années qui suivirent, le gouvernement a réussi à contrôler encore davantage le cartel de la drogue qui diminua d'année en année. Aujourd'hui, le pays est dirigé par Alvaro Uribe Felez depuis 2002. Le gouvernement est cependant toujours en lutte avec les FARC et la situation du pays est toujours délicate. Bibliographie BADIE Bertrand et TOLOTTI Sandrine, L'état du monde annuaire économique géopolitique mondial 2008, Montréal, Éditions La découverte, Éditions du Boréal MINAUDIER Jean-Pierre, Histoire de la Colombie : de la conquête à nos jours, Montréal, L'Harmattan, collection Horizons Amériques latines Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, http://www.ciesin.org/decentralization/French/CaseStudies/colombie.html avril 2010, 5p. [...]
[...] En 1950, le problème devint encore plus complexe. Plusieurs groupes de paysans décidèrent de suivre et de faire de la propagande pour le mouvement communiste. Par la suite, en 1966, furent créées les Forces armées révolutionnaires de Colombie aussi nommées FARC. Cette organisation organisait des attentats pour tenter d'instaurer leur idée communiste. Le président conservateur au pouvoir à cette époque déclara alors l'État de siège et tenta de combattre les groupes rebelles avec l'aide des États-Unis. Au parlement, la coalition du Front National prit fin et un président libéral fut élu. [...]
[...] Le pays séparé Dès son indépendance, deux partis politiques s'affrontèrent et marquèrent profondément l'histoire de la Colombie. Il y avait d'abord le parti fondé par Bolivar, conservateur, qui désirait un gouvernement centralisé et qui était appuyé par l'Église catholique, très forte en Amérique latine. Son adversaire était le parti libéral, dirigé au départ par Francisco de Paula Santander. Celui-ci désirait un état moins centralisé, plus présent dans la gestion des affaires internes et séparées de l'Église. Plusieurs guerres civiles extrêmement violentes éclatèrent entre les partisans de chacun des partis et firent plusieurs centaines de milliers de morts. [...]
[...] On l'appela Violencia». Suite à la mort d'environ 1500 personnes, la révolte fut contrôlée. Les années qui suivirent sont caractérisées par une grande instabilité politique. Plusieurs changements de pouvoir ont eu lieux, la plupart acquises par la force, jusqu'en 1957 où une trêve fut instauré entre les deux partis rivaux. Durant 16 ans, les postes gouvernementaux importants furent séparés également. Cependant, cette coalition appelée le Front National, n'arriva pas à contenir les violences liées aux différences idéologiques. La coalition garda tout de même le pouvoir dans les années qui suivirent, mais était incapable de faire voter des lois puisqu'elle ne possédait pas la majorité nécessaire à la chambre. [...]
[...] C'est finalement en 1886 qu'une constitution centraliste instaurée par les conservateurs créa la République de la Colombie. Celle-ci resta en vigueur jusqu'en 1991. De nombreux changements idéologiques s'opérèrent aussi dans la deuxième moitié du 19e siècle. En 1851, l'esclavage fut aboli et en 1853, le lien entre l'État et l'Église catholique fut officiellement coupé. En 1903, un groupe indépendantiste mené par Amador Guerrero mit sur pieds une rébellion qui mènera à la séparation du Panama. Le groupe était appuyé par les États-Unis qui donnèrent une compensation à la Colombie après qu'ils aient cédé le territoire. [...]
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