Les grandes expéditions permettent la découverte de nouvelles terres, qui s'accompagnent d'une acquisition massive de connaissances en géographie, en botanique, en zoologie, en expérience sur la diversité du monde qui accouchent d'une vision transformée qu'on peut rattacher à l'esprit de la Renaissance.
Les grands voyages de découverte
Les mobiles des découvreurs
Les enjeux sont économiques : trouver une alternative à la route terrestre vers les Indes contrôlée par les musulmans depuis la prise de Constantinople en 1453, résoudre la pénurie de métaux précieux en Europe, trouver de nouveaux débouchés commerciaux, de nouvelles matières 1ères agricoles, des esclaves (...)
[...] Au début du XVIes, les Portugais arrivent à Canton en Chine, et, en 1543, après avoir fondé Macao, ils sont les 1ers Européens à pénétrer au Japon. L'empire commerciaux portugais, centré sur l'océan Indien, est alors immense et constitue, jusqu'au XVIes, le principal fournisseur d'Europe en produits d'Orient (porcelaines, soieries et laques de Chine, cotonnades d'Inde et diverses épices dont le poivre dont ils ont le monopole). Aux siècles suivants, les Portugais doivent céder la place aux Anglais et aux Hollandais. Christophe Colomb, persuadé que la Terre est ronde, veut gagner l'Asie en naviguant plein ouest. [...]
[...] Cependant, même après ces lois, la traite comme l'esclavage continuent souvent durant plusieurs décennies. Ce sont l'introduction de machines et l'émigration de prolétaires européens vers le Nouveau monde qui mettent fin définitivement au travail forcé, au milieu du XIXes. Conclusion On peut parler d'une 1ère mondialisation remontant au XVIes. A côté des aspects strictement économiques, la dispersion de populations noires à travers le monde à cause de la traite en constitue un autre aspect. Cette mondialisation se fait alors au profit de l'Europe : bien que source de rivalités entre puissances européennes, les Grandes découvertes et la colonisation de l'Amérique ont rendu l'Europe très puissante. [...]
[...] Des membres du clergé participent très souvent aux grandes expéditions. Les moyens de la découverte Les grands voyages sont rendus possibles par des progrès techniques : la création de la caravelle (bateau de petite taille alliant la voile latine pour les manœuvres aux voiles carrées pour la vitesse). De nouveaux instruments de navigation sont adoptés en Occident : la boussole, empruntée aux Arabes, permet de se repérer par rapport à l'étoile polaire. L'astrolabe permet le calcul de la latitude. Les portulans sont des cartes maritimes avec le tracé des côtes et les courants destinés à repérer les ports et connaître les dangers de la navigation. [...]
[...] Le traité de Tordesillas, en 1494, effectué par le pape, délimite ces 2 empires. Le Portugal a un empire essentiellement maritime avec le Brésil, des comptoirs en Afrique, en Inde et en Indonésie. L'empire espagnol est surtout continental, avec les Antilles, la Nouvelle Espagne, la Nouvelle Castille. Bien qu'il y ait eu résistance de la part des populations, la supériorité de l'armement des conquistadores et l'utilisation par ces derniers des rivalités entre Amérindiens ont permis d'installer la colonisation. Les Européens imposent leur religion, leur langue, leur culture aux populations locales. [...]
[...] La traite des Noirs et le commerce triangulaire sont donc des conséquences des Grandes Découvertes. Les conséquences Sur le plan économique, on constate plusieurs conséquences. La 1ère est le déplacement des routes commerciales de la Méditerranée vers l'Atlantique, ce qui entraîne la richesse de certains ports atlantiques (Séville, Lisbonne, Amsterdam, Bordeaux Les métaux précieux du Nouveau Monde, rapportés en masse, qui font doubler les stocks d'or et d'argent en Europe au XVIes, permettent de mettre en circulation un grand nombre de pièces d'or et d'argent, d'où une forte augmentation des prix. [...]
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