Depuis de nombreuses années, le Liban est dans une situation politique difficile, notamment pour des raisons structurelles. En effet, le Liban est un pays singulier dans le Proche-Orient. C'est avant tout un pays pluriculturel où se mélangent diverses communautés de tailles plus ou moins comparables. On trouve ainsi les maronites, qui sont des arabes chrétiens, des druzes, des chiites, des sunnites ou encore des grecs orthodoxes. Cette mosaïque de peuplement est une source de tensions et de conflits tout au long de l'Histoire du Liban. Elle a ainsi influé sur les institutions qui suivent le principe du confessionnalisme ne sont nommés à certains postes que des représentants d'une communauté, ainsi au Liban le président est forcément un maronite, le chef du gouvernement un Sunnite et le chef du Parlement un chiite.
Le confessionnalisme est le cœur de la singularité libanaise. Aucune communauté ne domine les autres en théorie, et chaque communauté est assez fermée aux autres. Le système de clan au sein même des communautés y est aussi très fort.
[...] Elle a ainsi influé sur les institutions qui suivent le principe du confessionnalisme, ne sont nommés à certains postes que des représentants d'une communauté, ainsi au Liban le président est forcément un maronite, le chef du gouvernement un Sunnite et le chef du Parlement un chiite. Le confessionnalisme est le cœur de la singularité libanaise. Aucune communauté ne domine les autres en théorie, et chaque communauté est assez fermée aux autres. Le système de clan au sein même des communautés y est aussi très fort. [...]
[...] L'inflation est très haute et le secteur informel domine. Il y a donc une nécessité de reconstruire. Le multimilliardaire sunnite Rafic Hariri qui deviendra premier ministre en 1992 va essayer de s'y employer avec des politiques de grands travaux. Les services sont vite privatisés et remis en fonction: eau, électricité, aéroport . Mais finalement l'enthousiasme du début retombe et une société à deux vitesses avec une spéculation financière forte, mais un taux de pauvreté très fort pour certaines populations. La dette est très importante et tout est concentré dans une économie de services. [...]
[...] Les Palestiniens commencent alors à attaquer Israël depuis le Liban qui peine à les contrôler avec des affrontements entre l'armée et les fedayins. Mais les pays arabes souhaitent soutenir les Palestiniens et font pression sur le Liban. En 69 sont signés les accords du Caire sous l'égide de Nasser qui impose au Liban d'accepter les Palestiniens et de fait de les laisser attaquer Israël. Le président Helou avait presque l'obligation d'accepter car le pays était en guerre, attaqué par les Palestiniens et des Syriens, et avec une forte pression. [...]
[...] La Syrie accepte finalement de se retirer. La tutelle syrienne sur le Liban est encore présente de manière informelle. Et elle montre bien que le Liban est un enjeu majeur pour la Syrie, et que cette dernière sait utiliser les communautés pour parvenir à ses fins. La singularité libanaise est donc encore une fois objet du débat le retour des crises Des crises internationales et internes ont continué d'ébranler le Liban durant cette période. La question d'Israël et du Hezbollah s'est ainsi intensifiée. [...]
[...] C'est durant ce laps de temps que la singularité libanaise s'est affirmée et que ses enjeux internes et externes se sont dégagés. L'on se demandera alors en quoi la singularité libanaise explique les événements survenus dans la période et quels enjeux cela pose pour le Liban et sa région. Pour répondre l'on verra la difficulté d'établissement de la nation entre les années 20 et les années 70, puis la Guerre Civile sanglante entre les années 1970 et 1990, pour finalement étudier une reconstruction difficile et sous tutelle depuis 1990 jusqu'aux accords de Doha. [...]
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