Espaces maritimes, géopolitique, puissance des États, ZEE Zone Économique Exclusive, Convention des Nations unies, droit de passage maritime, hub, base navale, puissance militaire
Dans le monde actuel, les mers et océans qui recouvrent 70 % de la terre font objet d'appropriation par des acteurs (États, organisations, sociétés…) du monde entier. D'autre part, une puissance est un État qui se distingue par son poids territorial, démographique et économique, mais aussi par son influence à long terme sur le monde en terme économique, culturel et diplomatique. Nous demandons donc si l'appropriation des mers et océans est un vecteur de puissance.
[...] Par ailleurs, elle risque de perdre une partie de sa ZEE à cause de la disparition des îles en Polynésie française à cause de la montée des eaux. Elle avait déjà perdu une partie de sa ZEE suite au référendum de 1975 où le DROM de Comores (sauf Mayotte) a pris son indépendance. Pour conclure, les mers et océans jouent un rôle clé dans l'affirmation des puissances sur plusieurs critères. Cependant, les tensions et enjeux déjà présents s'intensifient et des répercussions sur l'environnement en découlent. [...]
[...] Par ailleurs, la moitié de sa ZEE se trouve en Polynésie française. Sa ZEE est éparpillée dans des lieux différents lui permettant d'avoir des ressources variées (pétrole en Guyane offshore, en mer, ressources halieutiques dans les régions de l'Atlantique . D'autre part, les mers et océans lui permettre d'affirmer sa position diplomatique et militaire, car, la France est la cinquième puissance militaire mondiale grâce à ses bases navales. Elle est également une constructrice importante de sous-marins et de navires, comme au chantier de l'Atlantique qui possède 3000 employés et qui a généré en milliard d'euros de chiffre d'affaires. [...]
[...] Les pays enclavés n'en ont donc pas. Ce système de ZEE est encadré par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer qui a été adopté lors de la conférence de Montego Bay en 1982. C'est pourquoi ce concept est sujet à de nombreuses tensions géopolitiques. D'une part, dans un contexte de rareté des ressources, les pays cherchent à étendre leur ZEE vers la mer haute. C'est le cas de la Norvège et de la Russie qui veulent étendre leur ZEE dans l'océan Arctique à cause des enjeux financiers liés aux hydrocarbures présents. [...]
[...] ) Sauf pour les navires militaires, pour qui il faut un accord signé au préalable. Cependant, lorsqu'il y a une tension entre deux ou plusieurs États, ces derniers font blocus au bloc un point stratégique (hubs) par le développement de la piraterie ou encore la militarisation des côtes. De plus, les États-Unis, avec sa flotte militaire présente un peu partout dans le monde, jouent le rôle de « gendarme du monde », même si certains états leur refusent ce titre. Tous ces éléments nous apprennent que si les mers et océans permettent aux États d'affirmer leur poids territorial avec les ZEE et leur poids économique avec leurs ressources, il en découle inévitablement des tensions et des enjeux géopolitiques entre les différents acteurs. [...]
[...] La géopolitique des espaces maritimes Dans le monde actuel, les mers et océans qui recouvrent de la terre font objet d'appropriation par des acteurs (États, organisations, sociétés . ) du monde entier. D'autre part, une puissance est un État qui se distingue par son poids territorial, démographique et économique, mais aussi par son influence à long terme sur le monde en terme économique, culturel et diplomatique. Nous demandons donc si l'appropriation des mers et océans est un vecteur de puissance. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture