Phénomène récent, le tourisme est né en Angleterre, au 19ème siècle avec le mouvement romantique. Assez limité socialement et spatialement, il s'est fortement développé à partir des années 1960. L'essor numérique s'est alors accompagné d'un accroissement des lieux concernés. Selon l'Organisation Mondiale du Tourisme, le tourisme consiste à se rendre dans un pays autre que celui de son lieu de résidence pour une durée d'au moins 24 heures et pour toute autre raison que celle d'y exercer une activité rémunérée. Cependant, depuis le milieu du 20ème siècle, si la pratique du tourisme a conservé ses grandes orientations, ses grandes lignes directrices originelles, elle a malgré tout subi dans un contexte d'hyper mondialisation accrue de nombreuses et profondes évolutions. Comment se manifestent ces permanences et ces mutations dans la géographie du tourisme international ? C'est ainsi que tout en tâchant d'observer les constantes de ce tourisme international dans un premier temps, nous nous pencherons par la suite sur ses principales modifications au cours des dernières décennies.
[...] Le Mexique commence aussi à émerger depuis 1996 en arrivant en 7ème position. En effet près de 35% des Etats-Uniens y vont passer des vacances. Mais les Bahamas, la Jamaïque, la République Dominicaine attirent aux aussi dans la limite de leur capacité d'accueil. S'ajoute à cela le tourisme de montagne : attraction fondée sur la neige en hiver ou sur les espaces verts en été, ce qui renforce l'attrait de certains pays comme la France, l'Italie ou la Suisse. Les pays fréquentés sont aussi des pays qui font rêver, par leur culture ou par le dépaysement qu'ils apportent. [...]
[...] L'ouverture des frontières grâce à la politique interne de l'Union Européenne facilite en outre la pratique touristique entre ces pays : plus de douanes, même monnaie Les Américains voyagent eux aussi beaucoup mais leur pratique touristique ne se manifeste pas aussi clairement, les échanges entre Etats étant très important - le territoire américain renferme tous les types ou presque de climats, de paysages - mais non comptabilisés dans les échanges internationaux. Malgré tout, les principaux flux restent encore Nord-Nord, entre pays riches. Principaux émetteurs, du fait du niveau de vie important et principaux récepteurs grâce aux structures d'accueil, au luxe et à l'aménagement des lieux touristiques. Les touristes européens vont en Espagne, en France ou en Italie, les Japonais aux Etats-Unis, les Etats-uniens au Mexique ou au Canada. [...]
[...] Les destinations sont en effet de plus en plus éloignées. Ce phénomène est bien évidemment dû au développement des médias qui font découvrir certaines régions jusqu'alors inconnues des masses, et au développement des moyens de transports plus rapides et moins coûteux. Certaines destinations nouvelles commencent à poindre : Alaska, Patagonie, Arctique, Antarctique Destinations extrêmes. On va plus loin, plus vite et l'on peut donc se permettre de voyager plus. L'Asie jusqu'alors un peu mis à l'écart devient aussi un pôle touristique important : 131 millions de touristes en 2002 soit, en 50 ans environ, une augmentation de plus de Son développement économique y est pour beaucoup. [...]
[...] La Suisse, en 1985, n'avait ainsi accueilli que 9,5 millions de touristes, ce qui est relativement peu face à sa réputation. La géographie du tourisme international a vu ses destinations se multiplier très rapidement. L'accès aux congés payés, le développement des transports et un meilleur niveau de vie des populations ont été les moteurs de cette diffusion touristique. Les principaux pôles émetteurs et récepteurs restent l'Amérique du Nord et l'Europe mais la montée de l'Asie est inéluctable. Le développement touristique n'a désormais pour principaux freins que le niveau de vie des populations et les capacités d'accueil des pays visités. [...]
[...] Les pays d'Afrique et du Moyen-Orient, encore pauvres et instables n'attirent pas beaucoup les touristes même si les choses commencent à évoluer. Les motivations touristiques dans le choix des destinations restent globalement inchangées, malgré une propension de plus en plus marquée aux destinations extrêmes. Mais désormais les possibilités sont plus nombreuses et le phénomène plus généralisé. La géographie du tourisme international répond profondément au processus de mondialisation dont elle en est une parfaite illustration. [...]
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