Au IVe siècle av. J.-C., dans ses "Aphorismes", Hippocrate écrit que « ce sont les changements des saisons surtout qui donnent naissance aux maladies et, dans les saisons, les grandes variations de froid ou de chaud, et ainsi pour le reste, selon le même principe. » Dès lors, santé et environnement semblent liés et la recherche des causes des maladies va donc s'opérer à travers l'étude des caractères des milieux géographiques.
Bien entendu, cette géographie de la santé va subir une forte évolution dans le temps et va surtout acquérir de nouvelles orientations dans les années 1970. C'est à cette époque que les milieux scientifiques s'accordent pour retenir quatre déterminants ou facteurs écologiques complexes des maladies : la biologie humaine, les habitudes de vie, l'environnement social et physique et enfin l'organisation des services de santé.
Les risques environnementaux, peu importe leur origine, qu'elle soit naturelle ou humaine, ont donc des conséquences directes sur la santé et sont des facteurs majeurs de l'évolution de cette dernière. On constate aussi que la santé et les risques environnementaux sont régis différemment selon les régions du monde, les types de population et que leur évolution dans le temps n'est pas linéaire.
On peut alors se demander en quoi la mondialisation et le progrès ont pu influencer l'organisation de la santé, la manière de gérer les risques environnementaux et leurs conséquences, et quel lien on peut établir entre ces deux facteurs.
[...] De plus, ces pays sont moins bien armés contre les risques environnementaux ce qui les fragilise d'autant plus. Par exemple, les pays développés disposent de techniques afin de prévoir les catastrophes naturelles et peuvent rapidement prendre des décisions capitales telles que l'évacuation d'une zone par exemple. Au contraire, dans les pays sous-développés, on ne dispose pas de tels moyens et la communication ne peut se faire si rapidement. Par conséquent, on enregistre beaucoup plus de morts lors de catastrophes dans ces pays là. [...]
[...] En effet, il vise à lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz carbonique mais n'a pas été ratifié par tous les pays et notamment par les États-Unis qui sont pourtant les premiers émetteurs de CO2 avec milliers de tonnes par an. Afin de limiter les risques environnementaux et leurs conséquences sur la santé, des décisions prises au niveau mondial ne seraient-elles pas alors la seule solution ? Bibliographie indicative Mihaela Nedelcu et François Hainard. Pour une écologie citoyenne : Risques environnementaux, médiations et politiques publiques, L'Harmattan p. Andrée Dagorne et René Dars. Les risques naturels, Presses Universitaires de France - PUF p. [...]
[...] En effet, elle entraine des milliers de décès chaque année et c'est pour cette raison que l'Assurance Maladie invite plus de 9 millions de personnes à se faire vacciner. De la même manière, tous les cinq ans on conseille à cette même population de se faire vacciner contre le pneumocoque. On constate donc que chacun réagit différemment à son environnement et des risques que certains peuvent éviter facilement peuvent être la cause d'une mort pour d'autres. Mais ce n'est pas la seule disparité à l'échelle planétaire. Le mode de vie des individus a un rôle majeur dans la question d'équité environnementale. [...]
[...] Cependant, force est de constater que la mondialisation et la logique actuelle du monde n'ont pas seulement eu un impact sur la répartition spatiale des maladies, mais aussi sur les risques environnementaux et les conséquences sanitaires qui en découlent. Avec les progrès techniques et l'essor de l'industrialisation, l'homme a profondément modifié l'environnement et la planète au cours de ces deux derniers siècles. La pollution atmosphérique, due au rejet direct de composés gazeux ou sous forme de particules provenant des diverses activités humaines a des conséquences nocives pour les hommes et la biosphère. [...]
[...] Tout d'abord il y a une question financière et de niveau de développement qui s'impose : selon les pays, la protection de la santé varie énormément. Dans les pays du Tiers-monde il n'y a souvent aucun système de soins et donc un risque environnemental mineur peut devenir mortel, tandis que dans un pays comme la France par exemple, la Sécurité Sociale prend en charge les soins et permet d'assurer un minimum de santé Par exemple, en Europe, on ne meurt plus de la rougeole tandis que dans les pays les plus démunis, le manque de soin et la malnutrition associés à cette maladie entrainent la mort. [...]
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