Depuis le Moyen-Age, la santé a souvent été rapportée à l'environnement en tant qu'espace favorable ou non au développement de maladies. En effet, à cette époque, les zones urbaines étaient considérées comme davantage propices au développement de maladies, et ce, jusqu'à la fin du XIXe siècle : les eaux souillées étaient jetées dans les rues, les déchets entassés dans les villes… L'hygiène était donc à l'origine des états de santé, et à la fin des années 1870, Haussmann fit canaliser les eaux et drainer les rues en construisant des égouts sous chaque trottoir de la capitale française. Mais avec la colonisation, on s'aperçut que les zones urbaines n'étaient pas les seuls espaces favorables à la dégradation de la santé. En effet, les colonies furent le vecteur de nouvelles maladies jusqu'ici inconnues, et c'est à cette même période que le géographe Max Sorre évoqua la notion de « géographie de la santé ». Tombée dans l'oubli pendant toute la première partie du XXe siècle, cette expression fut reprise dans les années 1950, avec la création de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), et le terme de « santé » prit alors une toute nouvelle dimension : non seulement la santé se définissait par rapport à la contraction de maladies ou non, mais aussi par rapport à l'hygiène, l'état de bien-être, le confort des individus.
[...] Rappelons que 500 millions de personnes vivent à moins de 100 km des 600 plus grands volcans actifs dans le monde. Ainsi, en 1985, l'éruption du volcan Nevado Del Ruiz en Colombie fit fondre la calotte glaciaire dont il était recouvert et entraîna des coulées de boue qui ensevelirent le village d'Armero, au pied du volcan, causant le décès d'environ personnes. Mais développons de façon plus approfondie le statut des catastrophes géodynamiques dans les zones tropicales et intertropicales, et pour ce faire, étudions précisément le cas du tsunami du 24 décembre 2004 qui fit environ morts. [...]
[...] Géographie de la santé dans l'espace tropical Depuis le Moyen-Age, la santé a souvent été rapportée à l'environnement en tant qu'espace favorable ou non au développement de maladies. En effet, à cette époque, les zones urbaines étaient considérées comme davantage propices au développement de maladies, et ce jusqu'à la fin du XIXe siècle : les eaux souillées étaient jetées dans les rues, les déchets entassés dans les villes L'hygiène était donc à l'origine des états de santé, et à la fin des années 1870, Haussmann fit canaliser les eaux et drainer les rues en construisant des égouts sous chaque trottoir de la capitale française. [...]
[...] Or, rappelons que cette partie de l'océan Indien fait partie du sud économique. Par conséquent même si les autorités avaient pu prévoir une telle catastrophe, la faible quantité de moyens de communication rapides (37 lignes téléphoniques pour habitants et 89 téléphones mobiles pour habitants) n'aurait jamais suffi à éviter la tragédie. En revanche, un même phénomène provoqué dans un pays du Nord et donc, généralisons, dans un pays hors zone tropicale, aurait été à l'origine de dégâts bien moindres. Néanmoins, depuis le drame de décembre 2004, quatre systèmes d'alarme ont été installés dans l'océan Indien, financés par l'ONU. [...]
[...] Il s'agit d'une maladie vectorielle transmise à l'homme par piqûre de la simulie, une petite mouche vivant dans les zones tropicales et intertropicales. Première maladie contractée en Afrique, elle est aussi très présente en Asie et en Amérique latine, au Venezuela par exemple. Rappelons néanmoins qu'elle est responsable de 90% des décès en Afrique, et de 85% des décès chez les enfants de moins de 5 ans. Aujourd'hui, on peut compter 350 à 500 millions de cas déclarés chaque année, à raison de décès par jour. [...]
[...] Mais la santé ne passe pas seulement par nos rapports à la maladie. Comme nous l'avons vu en introduction, les phénomènes naturels jouent eux aussi un rôle essentiel sur la santé, et notamment dans cette partie du monde que sont les espaces tropicaux et intertropicaux. Il faut distinguer ces phénomènes, ou catastrophes, en trois sous-ensembles : les phénomènes Hydro climatiques, les phénomènes géodynamiques, et les phénomènes liés à la fois au milieu, à l'environnement et aux activités humaines. Les catastrophes hydroclimatiques concernent tous les phénomènes dus à l'eau, comme les crues ou les cyclones. [...]
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