La Russie : un territoire en recomposition - publié le 06/08/2009

Résumé du document

La Russie, coeur et héritière de l'ancienne puissance soviétique disparue en 1991, a changé de modèle de développement, adoptant le libéralisme par une transition accélérée. Aujourd'hui, les souvenirs de l'ancienne puissance ne correspondent pas à la place du pays dans l'économie mondiale.

Par ailleurs, une dégradation dans le niveau de vie a été observée ce qui a ajouté aux difficultés de la transition. Aujourd'hui, la reconquête de l'IDH est devenue une priorité pour un État qui se trouve au-delà du soixantième rang mondial. Alors, pour être polémique, la Russie doit-elle encore être classée comme un Nord ? (...)

Extraits

[...] Aujourd'hui, elle s'oriente également vers l'innovation technologique. Certaines agglomérations de la Volga plus modestes (comme Samara ou Nijni-Novgorod) font également preuve d'un certain dynamisme Les enjeux territoriaux du développement L'importance des échanges avec le reste du monde est vitale pour l'économie russe : - à l'ouest les relations avec l'UE, certes compliquées et ambiguës, sont inégales (décalage de puissance). Principalement exportatrice de ressources naturelles, la Russie importe des biens de consommation et des produits à haute valeur ajoutée issue des hautes technologies. [...]

[...] Atouts et contraintes du territoire russe Les données de la nature Un territoire de fortes contraintes : - immensité - relief : vastes plaines de part et d'autre de l'Oural ; le Caucase au S est une chaîne de hautes montagnes et la Sibérie centrale et occidentale sont des ensembles de collines et de plateaux. - La contrainte du froid concerne du territoire (au N du 50ème parallèle) : climats continentaux froids : climats très rigoureux en hiver (gel du sol : merzlota ; mais aussi problème pour la circulation maritime) mais le printemps est marqué par un dégel très important qui rend les communications très difficiles (raspoutitsa). [...]

[...] Cela plaçait la Russie à un niveau comparable à un PMA. D'autres signes traduisent le mal développement comme le caractère archaïque des structures sanitaires ; le délitement du lien social ; mais aussi le fait que la Russie soit devenu un pays d'émigration même si le mouvement est aujourd'hui en baisse rapide (principalement vers l'UE, même si cela n'empêche pas une immigration en provenance des pays voisins souvent encore plus en difficulté). La situation démographique de la Russie est inquiétante, au-delà de l'émigration : effondrement de la natalité et hausse de la mortalité qui font que la Russie à un taux d'accroissement naturel négatif (149 millions d'habitants en 1992 ; 144 millions en 2004 et 137 millions en 2025 selon l'ONU) L'enjeu du pouvoir en Russie et du contrôle de l'espace. [...]

[...] Elle concentre le dynamisme du pays et contrôle l'essentiel de l'activité économique des revenus du pays ; centre financier du pays). Moscou est ouverte sur l'étranger et polarise les investissements étrangers en Russie. Finalement, si le pays est en crise, Moscou constitue une poche de prospérité. De plus en plus de pôles technologiques s'installent à Moscou et offrent une possibilité d'évolution intéressante. Moscou essaie de s'affirmer de plus en plus comme une ville monde avec de grands projets de rénovation urbaine. [...]

[...] Elles sont particulièrement nombreuses sur les périphéries du territoire. Un certain nombre de conflits sont liés à cette situation et émergent de la volonté du pouvoir russe de maintenir son contrôle sur ces populations (Tchétchénie ; Ossétie. Cela engendre aussi des conflits avec les pays voisins. Le problème du contrôle du territoire est vital économiquement puisque la localisation des ressources naturelles correspond souvent à des zones périphériques, Tatarstan, Yakoutie-Sakha , faiblement densément peuplées et éloignées des foyers de peuplement russes à l'Ouest.) II. [...]